Milieu Intérieur : définir les limites d’une réponse immunitaire saine pour mieux comprendre la maladie
Résumé
Un point commun de tous les individus réside dans le fait qu’ils sont justement tous différents. Certaines des plus grandes différences entre deux individus peuvent être liées à leurs réponses immunitaires, entraînant des conséquences variables face à une infection, à la gravité d’une maladie et à la réponse aux traitements médicaux. Les différences dans les réponses immunitaires reposent en partie sur des forces évolutives agissant au niveau de la génétique de l’hôte. Elles peuvent également être dues aux différences que nous rencontrons dans notre environnement et notre mode de vie. Malgré ces différences interindividuelles bien connues, cette variabilité inhérente est rarement incluse dans les approches cliniques ou le développement de médicaments. What all individuals have in common is that they are all different. Some of the
greatest differences between any two individuals may be related to their immune
responses. These differences may result in variable outcome to infection,
disease severity and response to medical therapies. Differences in immune
responses are partly resulting from evolutionary forces acting at the level of
host genetics and may also be due to differences encountered through environment
and lifestyle. Despite these well-known inter-individual differences, this
inherent variability is rarely included in clinical approaches or drug
development. The LabEx Milieu Interieur consortium was
established in 2011 to better define these immune differences in a healthy
population and identify their genetic and environmental determinants. Such an
understanding is crucial to achieve the promise of precision medicine that will
take into account an individual specific immune response to ensure that public
health strategies capitalize on recent scientific progress.
Pour citer ce document
Duffy, Darragh ; Milieu Intérieur : définir les limites
d’une réponse immunitaire saine pour mieux comprendre la maladie, Med Sci (Paris), Vol. 35, N° 4 ; p. 327-331 ; DOI : 10.1051/medsci/2019069