Des souris, des rats et des hommes : En quoi les modèles rongeurs restent indispensables pour la production de connaissances

Date
2019Auteur
Hardin-Pouzet, Hélène
Morosan, Serban
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Afficher la notice complèteRésumé
La recherche biomédicale est considérée par nos sociétés comme une nécessité et
les réflexions sur les moyens à mettre en œuvre pour la développer s’accordent
sur le constat que : « à défaut de pouvoir expérimenter sur l’homme,
l’expérimentation animale est indispensable » [1]. Celle-ci, pour être légitime, doit respecter la fameuse règle
des 3R (Raffiner, Remplacer, Réduire) énoncée dès 1959 par Russell et Burch
[2]. En effet, bien que permettant
certaines approches moléculaires, expérimentales ou modélisées, les méthodes
alternatives conservent un caractère réducteur et ne permettent pas
d’appréhender l’ensemble d’un organisme au sein de son environnement. À ce jour,
il reste donc encore indispensable d’utiliser des modèles animaux pour générer
des connaissances valides en recherche fondamentale et appliquée. La recherche
fait ainsi appel à une grande variété d’organismes-modèles, parmi lesquels les
rongeurs (rats et souris) sont les plus utilisés : en France, en 2016, 59,6 %
des animaux utilisés pour la recherche étaient des souris et 8,9 % étaient des
rats [3]. Le propos de cet article est de
montrer en quoi les rongeurs sont des modèles expérimentaux importants et de
donner quelques exemples des connaissances nouvelles qu’ils ont apportés.
Pour citer ce document
Hardin-Pouzet, Hélène ; Morosan, Serban ; Des souris, des rats et des hommes : En quoi les modèles rongeurs restent indispensables pour la
production de connaissances, Med Sci (Paris), Vol. 35, N° 5 ; p. 479-482 ; DOI : 10.1051/medsci/2019082