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dc.contributor.authorOlivieri, Ifr_FR
dc.contributor.authorVitalis, Rfr_FR
dc.date.accessioned2012-08-30T12:33:32Z
dc.date.available2012-08-30T12:33:32Z
dc.date.issued2001fr_FR
dc.identifier.citationOlivieri, I ; Vitalis, R, La biologie des extinctions., Med Sci (Paris), 2001, Vol. 17, N° 1; p.63-9fr_FR
dc.identifier.issn1958-5381fr_FR
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/1788
dc.description.abstractDepuis l'apparition de la vie sur terre, des espèces naissent et meurent. Des crises majeures d’extinction ont ainsi ponctué l’histoire de la vie. Nous traversons aujourd’hui une nouvelle crise, la sixième, à laquelle l’homme n’est pas étranger. La dégradation des habitats, l’introduction d’espèces exotiques, la pollution sont autant de causes actuelles d’extinction. Dès lors qu’une espèce est en déclin, des processus stochastiques d’ordre démographique, génétique ou environnemental peuvent la piéger dans une spirale vers l’extinction. L’étude des espèces rares peut permettre non seulement de mieux comprendre la dynamique des processus démographiques et génétiques d’extinction, mais aussi d’apporter un éclairage nouveau sur les processus évolutifs en jeu. Car il existe également une « spirale évolutive » qui peut mener à l’extinction. Ainsi, une espèce spécialiste, très adaptée à un milieu particulier, est plus vulnérable qu’une espèce généraliste. Or la raréfaction de ce milieu favorable (liée à la dégradation des habitats) favorise dans ce type d’espèce les gènes conférant une moindre capacité à disperser, ce qui, en retour, a de bonnes chances de favoriser une plus grande adaptation locale. Un autre exemple est le cas de l’évolution des régimes de reproduction : l’auto-incompatibilité permet d’éviter l’autofécondation, mais devient un facteur limitant du potentiel reproducteur en petites populations. Des modèles suggèrent que l’existence même de locus d’auto-incompatibilité pourrait créer les conditions du maintien de ce régime de reproduction par la sélection naturelle, y compris dans les petites populations.fr
dc.description.abstractSince the origin of life, new species have kept arising while others were disappearing. The new extinction crisis we are now facing, the sixth one, is mainly due to Humans. Habitat loss, introduction of exotic species, pollution are the most important current causes of extinction. Once a species has started to decline, demographical, genetical or environmental stochastic processes may trap it in a vortex towards extinction. The study of rare species gives new insights into the dynamics of these processes and the evolutionary processes involved. Indeed, there is also an <<evolutionary vortex>> that may lead to extinction. A species which is highly adapted to a particular habitat is more vulnerable to habitat loss than a generalist species. As patches of suitable habitats disappear, natural selection in such species favors genes that decrease dispersal propensity. This, in turn, will usually select for increased local adaptation. Natural selection might also lead to the maintenance of mating systems such as self-incompatibility, that are particularly deleterious in small populations of rare species.en
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherMasson, Parisfr_FR
dc.rightsArticle en libre accèsfr
dc.rightsMédecine/Sciences - Inserm - SRMSfr
dc.sourceM/S. Médecine sciences [revue papier, ISSN : 0767-0974], 2001, Vol. 17, N° 1; p.63-9fr_FR
dc.titleLa biologie des extinctions.fr
dc.title.alternativeThe biology of extinctions.fr_FR
dc.typeArticlefr_FR
dc.contributor.affiliationInstitut des Sciences de l'évolution de Montpellier . UMR 5554, Laboratoire " Génétique et Environnement " - C.C. 065, Université Montpellier II, Place Eugène Bataillon, 34095 Montpellier cedex 05-
dc.identifier.doi10.4267/10608/1788


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