La prévention du suicide est une priorité de santé publique en France. Avec près de 11 000 décès enregistrés chaque années, la France est l’un des pays industrialisés les plus touchés par le suicide. Dans le cadre de leurs programmes de prévention, certains pays comme la Finlande ou le Canada ont intégré la méthode d’»autopsie psychologique» afin de mettre en lumière certains facteurs de risque susceptibles de conduire à l’acte suicidaire. La technique consiste à reconstituer le parcours psychologique, social et médical d’une personne décédée par suicide à partir du recueil d’informations auprès de son entourage.

A la demande de la Direction générale de la santé (DGS), l’Inserm a réuni selon la procédure d’expertise collective, un groupe d’experts qui a réalisé un bilan des connaissances internationales sur l’intérêt de l’autopsie psychologique dans l’identification de facteurs de risque de suicide dans une optique de prévention.

Dans cette expertise

Groupe d'experts et auteurs

Groupe d’experts et auteurs
  • Agnès BATT, Département de santé publique, faculté de médecine, Rennes
  • Frank BELLIVIER, Neurobiologie et psychiatrie, Inserm U513, Créteil
  • Benoît DELATTE, Hôpital psychiatrique du beau Vallon, Saint-Servais, Belgique
  • Odile SPREUX-VAROQUAUX, Pharmacologie, Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay, Faculté de médecine Paris-Ile de France-ouest
Ont présenté une communication
  • Didier CREMNITER, Département de psychopathologie, Hôpital Henri Mondor, Créteil
  • Vincent DUBREU, Clinique Michel Fontan, CHRU, Lille
  • Eric JOUGLA, Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès, CépiDc, Inserm, Le Vésinet
  • Philippe LESIEUR, Centre médical et pédagogique Jacques Arnaud (CMPJA), Bouffemont
  • Catherine PAULET, Service médico-psychologique régional (SMPR), Centre pénitentiaire des Baumettes, Marseille
  • Guillaume VAIVA, Clinique Michel Fontan, CHRU, Lille et Neurobiologie et psychiatrie, Inserm U513, Créteil
Coordination scientifique et éditoriale
  • Fabienne BONNIN, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Catherine CHENU, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Jean-Luc DAVAL, chargé d’expertise, Inserm EMI 0014, Nancy
  • Jeanne ÉTIEMBLE, directrice, Centre d’expertise collective de l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Assistance bibliographique
  • Chantal RONDET-GRELLIER, documentaliste, Centre d’expertise collective de l’Inserm, faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris