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dc.contributor.authorPol, Stanislas-
dc.date.accessioned2018-02-21T12:28:22Z
dc.date.available2018-02-21T12:28:22Z
dc.date.issued2013
dc.identifier.citationPol, Stanislas ; Virus de l’hépatite C : 25 ans, la fin de l’histoire ?, Med Sci (Paris), 2013, Vol. 29, N° 11 ; p. 998-1003 ; DOI : 10.1051/medsci/20132911016
dc.identifier.issn1958-5381
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/8214
dc.description.abstractLe traitement de l’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) a singulièrement progressé ces deux dernières décennies. Depuis 15 ans environ, la combinaison de l’interféron α pégylé et de la ribavirine permet d’obtenir un taux de réponse virologique prolongée, assimilable à une guérison, chez 45 % des patients infectés par un génotype 1, 65 % de ceux infectés par un génotype 4, 70 % de ceux infectés par un génotype 3 et environ 85 % de ceux infectés par un génotype 2. Une meilleure compréhension du cycle réplicatif du VHC a permis le développement d’antiviraux directs spécifiques du virus ciblant les protéines virales (la protéase NS [non structural] 3/4A, la polymérase NS5B avec des inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosidiques, la protéine multifonctionnelle NS5A du complexe de replication). De nombreux résultats ont montré que des combinaisons d’inhibiteurs de première génération, notamment les inhibiteurs de protéases, en association avec l’interféron pégylé et la ribavirine, avaient une efficacité antivirale élevée (75 % de guérison des patients infectés par un VHC de génotype 1) avec une tolérance difficile. Cette première étape majeure a été rapidement suivie de l’utilisation d’une combinaison des antiviraux directs de deuxième génération avec l’interféron pégylé et la ribavirine, permettant d’augmenter sensiblement les taux de guérison (de 75 à 90 %) avec une réduction des durées de traitement et du nombre de comprimés administrés. La prochaine étape sera la combinaison des antiviraux directs, qui deviendra le standard de traitement en 2015. La plupart des études ont inclus des patients « faciles à traiter », en petit nombre, avec des résultats d’efficacité et de tolérance remarquables. Cependant, les résultats obtenus avec les « populations difficiles à traiter » (sujets en échec de traitements antérieurs, notamment par les inhibiteurs de protéases, sujets cirrhotiques, sujets transplantés hépatiques ou rénaux, et sujets infectés par le VIH [virus de l’immunodéficience humaine]) restent à confirmer et sont impatiemment attendus.fr
dc.description.abstractThe treatment of hepatitis C virus (HCV) infection markedly progressed these two last decades. Since 15 years, the combination of pegylated interferon α and ribavirin led to a sustained virologic response (SVR) which corresponds to a complete recovery in around 45 % of patients with HCV genotype 1, 65 % with HCV genotype 4, 70 % with HCV genotype 3 and around 85 % with HCV genotype 2. A better understanding of the HCV life-cycle recently resulted in the development of several potential direct-acting antiviral drugs (DAA) targeting viral proteins (NS3/4A protease inhibitors, NS5B nucleosidic and non nucleosidic polymerase inhibitors, NS5A replication complex inhibitors). A lot of data has been reported with the combinations of pegylated interferon α/ribavirin and the first generation oral DAA, Telaprevir and Boceprevir. These regimens have demonstrated a high level of antiviral efficacy (75 % of SVR) and an acceptable safety profile. After this first major step, the combination of the second generation DAA with pegylated interferon α/ribavirin will impact antiviral potency (75 to 90 % of SVR) and tolerance and will reduce the duration of therapies and the pill burden. The next step, which is an actual revolution, will be the oral combination of new DAA which is likely to become the standard of care for chronic HCV after 2015. Most studies have been conducted in small numbers of “easy-to-treat” patients with short post-treatment period with outstanding results but we are now waiting for confirming these results in more difficult-to-treat patients (experienced genotype 3-infected or genotype 1-infected patients who failed to first generation protease inhibitors, cirrhotic, HIV co-infected patients, allograft recipients or candidates to transplantation).en
dc.language.isofr
dc.publisherÉditions EDK/Groupe EDP Sciences
dc.relation.ispartofM/S Revues
dc.rightsArticle en libre accèsfr
dc.rightsMédecine/Sciences - Inserm - SRMSfr
dc.sourceM/S. Médecine sciences [ISSN papier : 0767-0974 ; ISSN numérique : 1958-5381], 2013, Vol. 29, N° 11; p. 998-1003
dc.subject.meshAntivirauxfr
dc.subject.meshusage thérapeutiquefr
dc.subject.meshAssociation de médicamentsfr
dc.subject.meshGénotypefr
dc.subject.meshHepacivirusfr
dc.subject.meshclassificationfr
dc.subject.mesheffets des médicaments et des substances chimiquesfr
dc.subject.meshgénétiquefr
dc.subject.meshHépatite Cfr
dc.subject.meshtraitement médicamenteuxfr
dc.subject.meshHumainsfr
dc.subject.meshInterféron alphafr
dc.subject.meshOligopeptidesfr
dc.subject.meshProlinefr
dc.subject.meshanalogues et dérivésfr
dc.subject.meshInhibiteurs de protéasesfr
dc.subject.meshRibavirinefr
dc.titleVirus de l’hépatite C : 25 ans, la fin de l’histoire ?fr
dc.title.alternativeHepatitis C virus: 25 years-old, the end?en
dc.typeArticle
dc.contributor.affiliationUniversité Paris Descartes, Inserm U1016, unité d’hépatologie, hôpital Cochin APHP, 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, France
dc.identifier.doi10.1051/medsci/20132911016
dc.identifier.pmid24280503


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