Diagnostic des myopathies inflammatoires au CHU de Bordeaux de 2012 à 2014 : Application des nouvelles classifications
Résumé
Le cadre nosologique des myopathies inflammatoires (MI) a évolué. L’objectif était de comparer la répartition de ces MI entre diagnostic initial et après relecture avec application des classifications récentes. Ont été inclus les 28 patients suivis à Bordeaux avec un diagnostic de MI, ayant eu une biopsie et un bilan entre 2012 et 2014. Parmi eux, 18 % avaient un auto-anticorps spécifique. Tous ont été traités par corticoïdes, plus de 3/4 par immunosuppresseurs. Initialement on retrouve une majorité de polymyosite (PM) et dermatomyosite (DM). Après relecture, 39 % sont classés comme myosite de chevauchement (MC), 25 % comme DM et la part des myopathies nécrosantes auto-immunes (MNAI) augmente à 18 %. Sous réserve d’un travail rétrospectif, les données concordent avec la littérature : haute prévalence des MC, sous-estimation des MNAI, intérêt d’individualiser les groupes de patients de moins bon pronostic.
Pour citer ce document
Duval, Fanny ; Diagnostic des myopathies inflammatoires au CHU de Bordeaux de 2012 à 2014 : Application des nouvelles classifications, Med Sci (Paris), , Vol. 33, N° HS ; p. 46-48 ; DOI : 10.1051/medsci/201733s109