Aspects cliniques et prise en charge de la maladie

2007


ANALYSE

10-

Perte de poids, troubles de l'équilibre et autres déficiences

De nombreux aspects physiques, sociaux et environnementaux affectent le fonctionnement des individus atteints de maladie d'Alzheimer. C'est ainsi que les risques de malnutrition, de perte de poids et de chutes sont très fréquents chez ces patients, de même que de nombreux éléments environnementaux et architecturaux pourront apaiser ou au contraire perturber le malade. En dehors des troubles psychiatriques, la perte de poids, les troubles de la marche, les accidents domestiques associant chutes et fractures figurent parmi les principales complications qui, aux différents stades d'évolution de la maladie, nécessitent une prise en charge adaptée.

Perte de poids

Aloïs Alzheimer écrivait dans sa première observation : « le poids corporel des patients diminue lentement et régulièrement... ». À cet égard, différentes études ont révélé que la perte de poids affecte 20 à 40 % des patients atteints de forme légère à modérément sévère de la maladie, indépendamment de leur lieu de vie (White et coll., 1996renvoi vers ; Guyonnet et coll., 1998renvoi vers ; Gillette-Guyonnet et coll., 2000renvoi vers ; Guerin et coll., 2005renvoi vers).

Données épidémiologiques

Les premières études réalisées dans ce domaine étaient transversales, comparant les variations de poids entre des groupes de sujets présentant une maladie d'Alzheimer et des sujets témoins non déments (Sandman et coll., 1987renvoi vers ; Singh et coll., 1988renvoi vers ; Burns et coll., 1989renvoi vers ; Renvall et coll., 1989renvoi vers ; Seth, 1994renvoi vers). Elles attestaient systématiquement d'une perte de poids chez les sujets déments, survenant généralement alors que les sujets conservaient des apports énergétiques satisfaisants. Dans la plupart de ces études, les sujets étaient déjà à un stade sévère de la maladie. Dans une étude prospective, White et collaborateurs (1996renvoi vers) ont rapporté une augmentation significative de la perte de poids chez des sujets présentant une démence de type Alzheimer et vivant au domicile. Dans cette étude, un groupe de 362 personnes atteintes de maladie d'Alzheimer à un stade léger à modéré à l'inclusion (Clinical Dementia Rating ou CDR : 0,5 et 1) et un groupe de 317 témoins ont été suivis pendant plus de 2 ans. Les résultats montrent que la maladie d'Alzheimer est le seul facteur prédictif indépendant d'amaigrissement dans cette population.
Le suivi sur un an de 76 patients atteints de forme légère à modérée de la maladie d'Alzheimer et vivant à domicile révèle une perte de poids de plus de 4 % chez environ 45 % d'entre eux (Guyonnet et coll., 1998renvoi vers). Ce seuil de perte de poids avait été choisi compte tenu des travaux de Wallace et coll. (1995renvoi vers) qui avaient montré que la survenue d'une perte de poids supérieure ou égale à 4 % en un an représentait un facteur de risque accru de mortalité (RR=2,8 ; IC 95 % [1,38-5,81]) dans une population gériatrique. Les données recueillies dans le cadre de la cohorte Real.FR (Réseau sur la maladie d'Alzheimer Français) montrent une prévalence de la perte de poids (plus de 4 % par an) de l'ordre de 20 % (n=486, âge moyen d'environ 78 ans, score moyen initial au Mini Mental State Examination d'environ 20) (Gillette-Guyonnet et coll., 2005renvoi vers).
D'autres données ont montré par ailleurs que la perte de poids s'amplifiait avec l'évolution de la maladie et qu'elle était un facteur prédictif de mortalité chez les patients souffrant de maladie d'Alzheimer (White et coll., 1998renvoi vers). Barrett-Connor et coll. (1996renvoi vers) soulignent enfin que la perte de poids peut précéder le diagnostic de la maladie. Elle pourrait être, dans ce cas, une des manifestations précoces du processus pathologique. Ce résultat est également retrouvé par d'autres auteurs (Nourhashémi et coll., 2003renvoi vers).
Le tableau 10.Irenvoi versrenvoi vers résume les principaux résultats de ces travaux épidémiologiques.

Tableau 10.I Perte de poids et maladie d'Alzheimer

Références
Types d'étude
Nombre de patients
Caractéristiques des patients
Résultats
Sandman et coll., 1987renvoi vers
Prospectif
Recueil des apports et surveillance du poids
44 (MA et DV)
Stade sévère de la maladie, en institution
Malgré des apports caloriques moyens corrects (environ 2 000 kcal/j), 50 % des patients sont dénutris
Singh et coll., 1988renvoi vers
Rétrospectif (2 ans)
Groupe MA : 29
Groupe DV : 25
Non déments : 20
Hôpital gériatrique
La perte de poids est significative (p<0,001) chez les patients atteints de MA
Il n'en est pas de même dans les 2 autres groupes
White
et coll., 1996renvoi vers
Prospectif (durée moyenne de suivi de plus de 2 ans)
Groupe MA : 362 (CDR 1 et 2 en majorité)
Groupe témoins : 317
MA : sujets ambulatoires à l'inclusion
La MA est le seul facteur prédictif de perte de poids significative (perte de 5 % du poids corporel) ; OR=2,54 ; IC 95% [1,76-3,78]
Cronin-Stubbs et coll., 1997renvoi vers
Prospectif (durée de 5 ans)
Évaluation cognitive et nutritionnelle d'un échantillon de sujets de plus de 65 ans
467 évaluations initiales ; 338 sujets ont été suivis dont 280 ont eu au moins 2 mesures de poids
Échantillon de la population de l'est de Boston
L'IMC des sujets atteints d'une MA diminue de 0,52 kg/m2 par an contre 0,14 kg/m2 par an chez les sujets sains (p<0,01)
Guyonnet et coll., 1998renvoi vers ; Gillette- Guyonnet et coll., 2000renvoi vers
Prospectif (étude Elsa), (suivi de 1 an)
76 sujets atteints de MA
MA légère à modérée, sujets vivant à domicile, score moyen initial au MMSE : 14,9±6
45 % des patients présentent une perte de poids supérieure ou égale à 4 % au cours de l'année de suivi (RR=2,8 ; IC 95 % [1,38-5,81])
Guerin et coll., 2005renvoi vers
Prospectif (suivi de 1 an)
395 sujets atteints de MA
MA légère à modérée, sujets vivant à domicile à l'inclusion
L'incidence d'une perte de poids de plus de 4 % par an est de 33,4 %
Une perte de poids sévère définie par une perte de plus de 5 kg en 6 mois affecte plus de 10 % des sujets durant le suivi
Gillette- Guyonnet et coll., 2005renvoi vers
Prospectif (étude Real.FR)
486 sujets atteints de MA
MA légère à modérée, sujets vivant à domicile à l'inclusion
La prévalence de la perte de poids (plus de 4 % par an) est de l'ordre de 20 %
CDR: Clinical Dementia Rating ; DV : Démences vasculaires ; Elsa : Étude longitudinale et suivi des patients Alzheimer ; IMC : Indice de masse corporelle ; MA : Maladie d'Alzheimer ; MMSE : Mini Mental State Examination ; Real.FR : Réseau sur la maladie d'Alzheimer Français

Conséquences de la perte de poids dans la maladie d'Alzheimer et évaluation du statut nutritionnel

La pratique clinique montre que la perte de poids s'accompagne d'un ensemble de complications (altération du système immunitaire, atrophie musculaire, chutes, fractures, dépendance principalement) responsable d'une aggravation de l'état de santé et d'une augmentation du risque d'institutionnalisation (Andrieu et coll., 2001renvoi vers) et de mortalité (White et coll., 1998renvoi vers). White et coll. (1998renvoi vers) ont analysé les données longitudinales d'une cohorte de 666 patients atteints de maladie d'Alzheimer. Dans ces travaux, la perte de poids s'aggrave avec la sévérité de la maladie et elle représente un facteur prédictif de mortalité. Les analyses de la cohorte Real.FR sur les données d'un an de suivi montrent que l'altération des fonctions cognitives et de l'autonomie pour les activités élémentaires de la vie quotidienne est plus rapide chez les sujets dénutris ou à risque de dénutrition (Gillette-Guyonnet et coll., 2005renvoi vers ; Vellas et coll., 2005arenvoi vers).
La mesure du poids doit donc être un des paramètres de suivi des patients atteints de maladie d'Alzheimer. En effet, l'altération du statut nutritionnel peut, avec une prise en charge adéquate, être réversible, et ceci d'autant plus si elle est dépistée tôt.
Parmi les échelles évaluant le statut nutritionnel, le Mini Nutritional Assessment (MNA) est un outil comprenant 18 items, de maniement simple et rapide (Guigoz et coll., 1994renvoi vers ; Vellas et coll., 1999renvoi vers), qui permet de classer les sujets en 3 catégories : normaux, à risque de dénutrition ou dénutris. L'analyse des paramètres biologiques, comme les dosages de l'albumine, de la pré-albumine et de la CRP (protéine C réactive), peut s'avérer utile surtout chez les patients dénutris ou à risque de dénutrition. D'autres méthodes permettent d'évaluer plus précisément le statut nutritionnel par la mesure de la composition corporelle (Heymsfield et coll., 1996renvoi vers) mais elles font plutôt partie du domaine de la recherche.

Causes de la perte de poids

Les mécanismes physiopathologiques de la perte de poids sont complexes et ne sont que partiellement élucidés. L'altération du statut nutritionnel peut être secondaire à l'apparition d'incapacités pour les activités de la vie quotidienne. Berlinger et Potter (1991renvoi vers) montrent que l'indice de masse corporelle (IMC) chez les sujets déments est corrélé au score obtenu à l'échelle IADL (Instrumental Activities of Daily Living). D'autres travaux suggèrent une relation entre la charge ressentie par l'aidant et la survenue d'un amaigrissement chez le patient (Guyonnet et coll., 1998renvoi vers ; Gillette-Guyonnet et coll., 2000renvoi vers).
Grundman et coll. (1996renvoi vers) suggèrent l'existence d'une relation entre l'atrophie du cortex temporal interne et la perte de poids. Deux études montrent que l'allèle de l'apolipoprotéine E4 (ApoE4) est aussi un facteur de risque de perte de poids (Cauley et coll., 1999renvoi vers ; Vanhanen et coll., 2001renvoi vers). La nature de cette relation n'est pas élucidée. Vanhanen et coll. (2001renvoi vers) suggèrent une possible relation entre la présence de l'allèle de l'ApoE4 et une atrophie plus importante du cortex temporal à l'origine de l'amaigrissement. D'autres travaux émettent l'hypothèse d'une relation entre des perturbations métaboliques et l'amaigrissement au cours de la maladie d'Alzheimer (Billington et coll., 1994renvoi vers ; Razay et Gordon, 1994renvoi vers ; Valenti, 1996renvoi vers) sans pour autant qu'il y ait de conclusion définitive. Ainsi, certains auteurs ont tenté, en vain, de démontrer un éventuel hypermétabolisme à l'origine de l'amaigrissement (Donaldson et coll., 1996renvoi vers ; Poehlman et coll., 1997renvoi vers).
L'aggravation de la maladie peut aussi s'accompagner de la survenue de troubles du comportement alimentaire diminuant les apports énergétiques. Il peut s'agir d'anorexie, d'un refus de s'alimenter ou encore de troubles praxiques (Blandford et coll., 1998renvoi vers).
La recherche d'une cause somatique ou iatrogène doit rester systématique. Notons que les troubles de l'odorat (anosmie), fréquents dans la maladie d'Alzheimer, peuvent aussi avoir un retentissement non négligeable sur les apports alimentaires (Hawkes, 2006renvoi vers ; Hickson, 2006renvoi vers). Les essais cliniques qui ont permis la mise sur le marché des inhibiteurs d'acétylcholinestérase dans l'indication de la maladie d'Alzheimer, ont révélé que l'anorexie et la perte de poids pouvaient faire partie des effets indésirables de cette classe (Imbimbo, 2001renvoi vers ; Cummings, 2003renvoi vers). Toutefois, une étude prospective récente montre que l'utilisation de ces médicaments dans une cohorte de patients atteints de maladie d'Alzheimer, régulièrement suivie et évaluée, n'entraîne aucun amaigrissement (Gillette-Guyonnet et coll., 2006renvoi vers).

Prise en charge de la perte de poids

Il faut garder à l'esprit que la perte de poids témoigne toujours d'une insuffisance des apports caloriques qui doivent être ajustés de façon individuelle. En fonction des causes potentielles identifiées, le praticien pourra proposer différentes attitudes (si besoin assistance, accompagnement par l'aidant ou l'aide ménagère lors des repas, portage des repas, compléments nutritionnels, suppléments nutritionnels...). Des conseils spécifiques adaptés à chaque cas peuvent améliorer considérablement les apports nutritionnels (exemple : privilégier les aliments qui se mangent avec les doigts, présenter les plats un par un...) (Afssa, 2006renvoi vers). La littérature scientifique souligne l'efficacité de certaines de ces interventions dans la prise en charge de l'amaigrissement associé à la maladie d'Alzheimer. La majorité des études montre une reprise de poids significative avec une augmentation des apports nutritionnels, en particulier par adjonction des compléments nutritionnels oraux. D'autres auteurs ont montré que la prise en charge nutritionnelle des patients à travers l'éducation nutritionnelle des aidants familiaux pouvait aussi avoir une action positive. Le tableau 10.IIrenvoi vers résume les résultats d'études d'intervention nutritionnelle dans la maladie d'Alzheimer. Enfin, il faut rappeler que l'activité physique est un des moyens d'intervention simple qui permet de stimuler l'appétit et de restaurer la balance énergétique chez les patients.

Tableau 10.II Études d'intervention nutritionnelle chez les patients présentant une altération des fonctions cognitives

Références
Types d'études
Caractéristiques des patients
Résultats
Carver et Dobson, 1995renvoi vers
Randomisée sur 12 semaines
2 compléments nutritionnels oraux/jour (600 kcal) ou placebo : boisson avec multivitamines et minéraux (6 kcal)
46 sujets atteints de « démence sénile » avec un IMC compris entre 15 et 20 ; sujets vivant en soins de longue durée gériatrique
Groupe intervention/groupe contrôle :
Augmentation du poids dans le groupe intervention (+3,5±1,8 kg versus poids initial ; p<0,001)
Augmentation de la circonférence musculaire du bras dans le groupe intervention (p<0,01)
Pas de modification significative du poids dans le groupe placebo (+0,6±1,7 kg) ni de la masse musculaire
Rivière et coll., 2001renvoi vers
Contrôlée pendant 1 an
2 groupes comparant l'efficacité de 9 sessions éducationnelles concernant la nutrition pour les aidants pendant un an ou soins habituels
225 patients atteints de MA vivant à domicile avec un aidant
Groupe intervention/groupe contrôle :Augmentation significative du poids dans le groupe intervention (+0,7±3,6 kg) contrairement au 2e groupe qui perd du poids (-,7±5,4 kg ; p< 0,05)
Stabilité du MNA dans le groupe intervention (+0,3±2,6) et baisse du MNA dans le 2e groupe (-1,0±3,4) ; p<0,005)
Différence significative concernant l'évolution du MMSE (-2,3±0,3 versus -3,4±0,4 ; p<0,05)
Wouters-Wesseling et coll., 2002renvoi vers
Randomisée, contrôlée, en double aveugle pendant 12 semaines
Prise de 2 compléments nutritionnels oraux (250 ml, 270 kcal/jour) ou placebo
42 patients atteints de démence, vivant en maison de retraite
IMC<23 pour les hommes
IMC<25 pour les femmes
Augmentation du poids dans le groupe intervention (+2,2 kg par rapport au groupe placebo, p=0,03)
Gil Gregorio et coll., 2003renvoi vers
Contrôlée, randomisée  sur 12 mois
Complément nutritionnel oral ou alimentation habituelle
99 patients atteints de MA vivant en maison de retraite
Groupe intervention/groupe contrôle :
Augmentation de l'IMC (p=0,05), du PCT (p=0,01)
Augmentation du MNA (p=0,05)
Augmentation de l'albumine (p=0,05)
Diminution de la mortalité (16 % versus 22,7 % : NS) et du nombre d'épisodes infectieux (47 % versus 66 % ; p=0,05)
Keller et coll., 2004renvoi vers
Contrôlée, non randomisée pendant 9 mois
Intervention plus importante de la diététicienne, adaptation des menus hyper énergétiques et hyper protidiques ou soins habituels
82 patients déments vivant en unités spécialisées pour la démence (soins de longue durée)
Prise de poids ≥5 % plus fréquente dans le groupe intervention (27,3 versus 6,8 % ; p<0,05)
Augmentation du poids dans le groupe intervention (+4,8±0,7 kg versus -4,5±0,9 kg)
Lauque et coll., 2004renvoi vers
Randomisée, non contrôlée pendant 3 mois
Compléments nutritionnels oraux (300 à 500 kcal/j) ou alimentation habituelle
91 patients atteints de MA suivis dans des services de gériatrie et hôpitaux de jour
MNA≤23,5
Groupe intervention/groupe contrôle :
augmentation des ingesta (p<0,001)
Augmentation du poids (p<0,001)
Augmentation de masse maigre totale et appendiculaire
Réévaluation à 6 mois : pas de différence entre les groupes
Young et coll., 2004renvoi vers
Étude en cross-over, randomisée, non en aveugle pendant 21 jours
Complément nutritionnel oral (258 kcal/j) ou alimentation normale
34 patients atteints de MA vivant en maison de retraite
Les patients les plus sensibles à l'intervention sont ceux avec un IMC plus élevé, moins de comportements moteurs aberrants, une meilleure attention, moins de confusion
Wouters- Wesseling et coll., 2006renvoi vers
Randomisée contrôlée pendant 5 semaines
Prise de 2 compléments nutritionnels oraux (200 ml, 310 kcal/j) en plus d'une alimentation enrichie ou alimentation enrichie seule
34 patients atteints de démence vivant en maison de retraite et ayant une pathologie infectieuse aiguë
Groupe intervention/groupe contrôle :
Augmentation du poids (p<0,04)
Pas de différence sur la circonférence brachiale, le pli tricipital, la circonférence du mollet et les apports totaux d'énergie
MA : Maladie d'Alzheimer ; MNA : Mini Nutritional Assessment ; IMC : Indice de masse corporelle ; PCT : Pli cutané tricipital; NS : non significatif
À des stades très évolués de la maladie d'Alzheimer, il est fréquent de constater des apports caloriques largement insuffisants. Le clinicien peut être amené à se poser la question d'une éventuelle nutrition entérale. L'intérêt de ce type de prise en charge chez les patients atteints de maladie d'Alzheimer sévère a fait l'objet de nombreuses publications. La majorité d'entre elles montre que la nutrition entérale à ces stades n'améliore pas le pronostic de la maladie (Mitchell et coll., 1997renvoi vers ; Finucane et coll., 1999renvoi vers ; Monteleoni et coll., 2004renvoi vers). Elle n'a pas non plus d'impact sur la qualité de vie. Le patient au stade terminal doit pouvoir bénéficier des soins de confort et d'accompagnement (Vellas et coll., 2005brenvoi vers). Toute décision doit être collégiale et être conduite dans le respect de la loi sur la fin de vie (loi n°2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie).
Au total, compte tenu de l'importance du phénomène dans la maladie d'Alzheimer, le dépistage de la dénutrition doit faire partie de l'évaluation initiale et du suivi du patient.

Troubles de l'équilibre et de la marche

Le National Institute of Neurological and Communicative Disease and Stroke/Alzheimer Disease and Related Disorders Association (NINCDS-ADRDA) souligne le fait que « les troubles de l'équilibre au début ou dans les stades débutants de la maladie rendent le diagnostic de maladie d'Alzheimer incertain ou improbable ». Il est habituellement admis que ces troubles sont assez caractéristiques des démences parkinsonniennes, des maladies à corps de Lewy ou encore des démences vasculaires (Verghese et coll., 2002renvoi vers ; Allan et coll., 2005renvoi vers). Toutefois, de nombreuses études montrent que ces anomalies sont aussi présentes au cours de la maladie d'Alzheimer. Il semble même que les performances motrices soient affectées dès les stades légers à modérés de la maladie (Pettersson et coll., 2002renvoi vers et 2005renvoi vers) et même chez des patients ne présentant qu'un Mild Cognitive Impairment (MCI) (Franssen et coll., 1999renvoi vers ; Aggarwal et coll., 2006renvoi vers).
Les difficultés à la marche sont tributaires de troubles plus généraux de la motricité et de l'équilibration. La prévalence des troubles de l'équilibre varie en fonction des études allant de 9 à 90 % (Koller et coll., 1984renvoi vers ; Fransenn et coll., 1993renvoi vers). Pour Alexander et coll. (1995renvoi vers), les troubles de la marche sont présents chez plus de la moitié des patients 3 ans après le diagnostic. Ces variations de la prévalence sont expliquées par les différents types de procédure d'évaluation de l'équilibre mais aussi par les critères d'inclusion qui ne sont pas les mêmes selon les études (Kurlan et coll., 2000renvoi vers).
Le maintien de l'équilibre est une fonction complexe qui nécessite la coordination et l'intégration des informations sensorielles et une réponse motrice adaptée. La maladie d'Alzheimer s'accompagne de modifications des fonctions motrices complexes et des réflexes, démontrées par des mesures cliniques ou instrumentales quantitatives (O'Keeffe et coll., 1996renvoi vers ; Kluger et coll., 1997renvoi vers).
Divers mécanismes à l'origine de ces troubles ont été évoqués, mais la plupart des auteurs les relient au syndrome extrapyramidal (Chong et coll., 1999arenvoi vers ; Camicioli et coll., 2006renvoi vers). En comparant les troubles de l'équilibre au sein de 3 groupes (11 patients atteints de maladie d'Alzheimer sans aucun signes extrapyramidaux, 8 patients souffrant de maladie de Parkinson et non déments et 12 sujets normaux), Chong et coll. (1999arenvoi vers) ne trouvent aucune différence entre les patients atteints de maladie d'Alzheimer et les sujets normaux concernant l'équilibre. La fréquence du syndrome extrapyramidal dans la maladie d'Alzheimer est diversement appréciée (Girling et coll., 1990renvoi vers ; Burns et coll., 1991renvoi vers ; Ellis et coll., 1996renvoi vers ; Lopez et coll., 1997renvoi vers ; Wilson et coll., 2000renvoi vers ; Scarmeas et coll., 2004renvoi vers). Les signes moteurs en rapport avec le syndrome extrapyramidal semblent représenter un mauvais facteur pronostique en particulier en terme d'évolution cognitive et fonctionnelle mais aussi d'institutionnalisation et de mortalité (Stern et coll., 1994renvoi vers ; Mitchell et coll., 2000renvoi vers ; Haan et coll., 2002renvoi vers ; Scarmeas et coll., 2005renvoi vers).
D'autres mécanismes sont évoqués : les troubles apraxiques (Edwards et coll., 1991renvoi vers ; Della Sala et coll., 2004renvoi vers ; Zadikoff et Lang, 2005renvoi vers), les troubles de l'équilibre de type frontal (O'keeffe et coll., 1996renvoi vers) et les myoclonies (Chen et coll., 1991renvoi vers). D'autres auteurs ont montré un ralentissement de la marche (Goldman et coll., 1999renvoi vers). Il se majore à l'occasion d'une tâche interférente. Le pas est également raccourci et variable (Webster et coll., 2006renvoi vers). Cette variabilité s'accentue avec la sévérité de la démence (Visser, 1983renvoi vers ; Nakamura et coll., 1996renvoi vers). O'keeffe et coll. (1996renvoi vers) montrent que la marche est souvent de type précautionneuse au début de la maladie et qu'avec le temps elle devient plutôt « frontale » c'est-à-dire hésitante et instable. Les troubles locomoteurs semblent également fortement influencés par l'altération des fonctions exécutives (Sheridan et coll., 2003renvoi vers). Un travail récent confirme l'existence d'anomalies de planification dans le temps et dans l'espace des mouvements complexes chez les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer (Manckoundia et coll., 2006renvoi vers). Certains auteurs suggèrent une diminution du flux sanguin cérébral et en particulier frontal à l'origine des troubles posturaux et de l'équilibre dans la maladie d'Alzheimer (Nakamura et coll., 1997renvoi vers). Enfin, il est également possible que les signes cérébelleux, fréquemment retrouvés dans la maladie d'Alzheimer, puissent contribuer aux troubles de l'équilibre (Huff et coll., 1987renvoi vers).

Chutes

La pathologie démentielle est un facteur de risque de chute bien connu (Morris et coll., 1987renvoi vers ; Myers et coll., 1991renvoi vers ; Nevitt et coll., 1991renvoi vers ; van Dijk et coll., 1993renvoi vers ; Jantti et coll., 1993renvoi vers ; Tinetti et coll., 1995renvoi vers ; Lord et Clark, 1996renvoi vers). Le diagnostic de maladie d'Alzheimer multiplie par 3 le risque de chutes, et cela indépendamment du stade de la maladie et de la prise de médicaments (Morris et coll., 1987renvoi vers, Tinetti et coll., 1988renvoi vers). De même, Buchner et Larson (1987renvoi vers) rapportent un taux de fractures 3 fois plus élevé chez les malades souffrant de maladie d'Alzheimer (69/1 000/an) par rapport à des témoins appariés en âge et en sexe.
Le mécanisme des chutes est complexe et les facteurs impliqués souvent multiples. De nombreux éléments contribuent à aggraver les troubles de la marche et à accroître les chutes chez le sujet dément : les troubles du comportement (Tinetti et coll., 1995renvoi vers), la malnutrition et la sarcopénie1 (Tinetti et coll., 1995renvoi vers ; Dutta, 1997renvoi vers) et les causes iatrogènes (Thapa et coll., 1995renvoi vers), en particulier les neuroleptiques (Horikawa et coll., 2005renvoi vers). Les contentions physiques utilisées la plupart du temps pour limiter les troubles du comportement ou les chutes n'ont jamais montré leur efficacité dans ces indications. Au contraire, elles aggravent significativement le risque de chutes graves et cela même après prise en compte des différents facteurs confondants (Tinetti et coll., 1992renvoi vers ; Anaes, 2000renvoi vers ; Shorr et coll., 2002renvoi vers). D'autres travaux suggèrent une relation entre l'atteinte de la substance blanche péri-ventriculaire mesurée en IRM et la survenue de chutes chez le sujet atteint de maladie d'Alzheimer à un stade léger à modéré (Horikawa et coll., 2005renvoi vers).
Les troubles du jugement accompagnant l'atteinte cognitive dans la maladie d'Alzheimer favorisent également la survenue de chutes. En effet, une mauvaise évaluation des risques au cours des déplacements ou une mauvaise appréciation des capacités fonctionnelles propres peut être une des raisons de chutes. Les troubles attentionnels, surtout lorsqu'il existe plusieurs informations simultanées à traiter (Camicioli et coll., 1997renvoi vers ; Logie et coll., 2004renvoi vers), contribuent à la grande fréquence des chutes dans la maladie d'Alzheimer. Il en est de même pour les troubles visuo-spatiaux à l'origine d'une mauvaise appréhension de l'espace en 3 dimensions par le patient (Alexander et coll., 1995renvoi vers). La maladie d'Alzheimer peut s'accompagner d'une altération de la perception visuelle indépendamment de toute pathologie ophtalmologique. Ainsi, la perception des formes, des mouvements mais également des couleurs peut être diminuée (exemple : Mendez et coll., 1990renvoi vers ; Gilmore et coll., 1994renvoi vers ; Chong et coll., 1999brenvoi vers).

Conséquences des chutes

Les chutes sont en général plus graves chez les patients atteints de maladie d'Alzheimer. De nombreux travaux ont montré que l'incidence de la fracture du col du fémur était nettement plus élevée chez les patients souffrant de maladie d'Alzheimer que dans des populations témoins de même âge (Buchner et coll., 1987renvoi vers ; Birge et coll., 1994renvoi vers ; Melton et coll., 1994renvoi vers ; Johansson et Skoog, 1996renvoi vers ; Guo et coll., 1998renvoi vers ; Schwartz et coll., 1998renvoi vers). Weller et Schatzker (2004renvoi vers) mettent en évidence une relation entre la maladie d'Alzheimer et la survenue de fractures de l'extrémité supérieure du fémur avec un risque multiplié par 2,18 (IC 95 % [1,26-3,79]). Melton et coll. (1994renvoi vers) ont suivi une population de 543 personnes âgées (étude de Rochester). Les patients atteints de maladie d'Alzheimer ont un risque plus élevé de fracture de l'extrémité supérieure du fémur (multiplié par 2,7) au cours de la première année suivant le diagnostic. Dans l'étude de Tinetti et coll. (1995renvoi vers) qui ont suivi pendant 1 an 1 103 sujets de plus de 72 ans vivant à domicile, la présence d'un déficit cognitif est un facteur de chute grave (OR=3,6 ; IC 95 % [1,5-3,2]).
Enfin, les fractures du col du fémur ont en général un plus mauvais pronostic fonctionnel chez le sujet atteint de maladie d'Alzheimer par rapport à la population générale (Goldstein et coll., 1997renvoi vers ; Heruti et coll., 1999renvoi vers ; Beloosesky et coll., 2002renvoi vers ; Rolland et coll., 2004renvoi vers).
En dehors des fractures, les chutes ont des conséquences fonctionnelles ou sociales chez le sujet atteint de maladie d'Alzheimer. Ainsi, la chute peut être à l'origine d'une inhibition psychomotrice et d'un déclin fonctionnel plus rapide (Green et coll., 1993renvoi vers), et d'un déconditionnement physique (Oleske et coll., 1995renvoi vers). Les chutes itératives sont également des facteurs de risque d'entrée en institution pour le sujet souffrant de maladie d'Alzheimer (Morris et coll., 1987renvoi vers ; Cree et coll., 2000renvoi vers).
La majorité des travaux rapporte une relation entre un faible IMC, une perte de poids et la fracture de la hanche (Farmer et coll., 1989renvoi vers ; Johansson et coll., 1996renvoi vers ; Langlois et coll., 1996renvoi vers ; Quesada-Gomez et coll., 1996renvoi vers ; Ensrud et coll., 1997renvoi vers), phénomènes relativement fréquents dans la maladie d'Alzheimer.

Évaluation et prise en charge

Concernant l'évaluation des troubles de l'équilibre et de la marche en pratique quotidienne, l'échelle de Tinetti est sans doute l'outil le plus utilisé (Tinetti, 1986renvoi vers). Elle comprend deux parties : la première concerne l'évaluation statique (score de 0 à 16, 16 étant la valeur normale) et la seconde permet d'évaluer la dynamique de la marche (score de 0 à 28, 28 étant la valeur normale). Le test de la station unipodale (maintien d'au moins 5 secondes sur une jambe, sans aide), s'il est anormal, prédit un risque significativement plus élevé de chutes graves (Vellas et coll., 1997renvoi vers).
Une chute est généralement la résultante de différents facteurs dont certains sont directement liés à la maladie. Les principes de prévention comprennent les mesures individuelles et environnementales.
À notre connaissance, il n'y a aucune étude randomisée pour la prévention des chutes chez le sujet atteint de maladie d'Alzheimer. Les seules études publiées concernent des petits groupes de patients présentant une altération cognitive d'étiologie souvent non précisée, en général à des stades sévères. Ces travaux ont des méthodologies extrêmement variables visant à évaluer dans la majorité des cas l'effet d'une action ciblée, comme par exemple l'activité physique (Pomeroy, 1993renvoi vers ; Frances, 1995renvoi vers ; Pomeroy et coll., 1999renvoi vers ; Tappen et coll., 2000renvoi vers ; Buettner, 2002renvoi vers ; Cott et coll., 2002renvoi vers ; Arkin, 2003renvoi vers ; Buettner et Fitzsimmons, 2003renvoi vers ; Shaw et coll., 2003renvoi vers ; Teri et coll., 2003renvoi vers ; Toulotte et coll., 2003renvoi vers). L'analyse des différents résultats ne permet pas d'établir une conclusion définitive et souligne la nécessité de développer la recherche clinique dans ce domaine (Teri et coll., 1998renvoi vers ; Rolland et coll., 2000renvoi vers ; Hauer et coll., 2006renvoi vers).
Concernant la prévention des fractures du col du fémur chez le sujet atteint de maladie d'Alzheimer, un essai contrôlé a été réalisé chez 500 femmes atteintes de maladie d'Alzheimer randomisées en deux groupes et suivies durant 18 mois. Le premier groupe a bénéficié de 2,5 mg de risédronate (utilisé pour la prévention de l'ostéoporose) associé à 1 000 unités d'ergocalciférol et 1 200 mg de calcium alors que le groupe sous placebo ne prenait que de la vitamine D et du calcium. Les résultats montrent un bénéfice significatif dans la prévention des fractures chez les patients atteints de maladie d'Alzheimer avec le traitement actif (Sato et coll., 2005arenvoi vers). Un autre essai randomisé conduit auprès de 264 patients souffrant de maladie d'Alzheimer montre l'efficacité de l'exposition au soleil sur la densité minérale osseuse et le taux de vitamine D circulant des malades (Sato et coll., 2005brenvoi vers).
En résumé, la chute est un incident prévisible dans l'évolution de certaines maladies telles que la maladie d'Alzheimer. L'évaluation des troubles de l'équilibre et de la mobilité et la recherche de facteurs de risque de chutes chez le patient est une étape incontournable de la prise en charge, qu'elle soit préventive ou curative. De façon générale, de nombreux facteurs restent accessibles à la prévention. Toutefois, les essais randomisés dans le domaine de la prévention des chutes chez le patient atteint de maladie d'Alzheimer restent épars et peu concluants.

Autres déficiences

Les patients atteints de maladie d’Alzheimer ont davantage de troubles posturaux que les sujets témoins (Alexander et coll., 1995renvoi vers), une plus grande tendance aux rétractions, et des difficultés à éviter les obstacles.
La maladie d’Alzheimer est associée à un risque élevé d’accidents de la conduite automobile, du fait des difficultés à partager l’attention et intégrer le sens des panneaux routiers. La conduite automobile est par conséquent déconseillée chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer. Les tests de simulation de conduite devraient aider à faire prendre au patient la décision de ne plus conduire au bon moment.
Le risque de crises convulsives est multiplié par 10 (Hauser et coll., 1986renvoi vers) chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer comme pour d’autres démences (Hesdorffer et coll., 1996renvoi vers). Ces crises sont rapportées pour 21 % des patients atteints de maladie d’Alzheimer en institution (Volicer et coll., 1995renvoi vers) et 10-20 % des cas autopsiés, les scores pouvant atteindre 64 % (Risse et coll., 1990renvoi vers). Elles constitueraient un facteur de déclin cognitif (Thomas, 1997renvoi vers ; Thomas et coll., 1997renvoi vers). La fréquence des myoclonies varie de 0 à 80 %, et augmente avec la sévérité de la maladie (Fukutani et coll., 1999renvoi vers). C’est parfois un trait marquant de l’examen neurologique des formes familiales à début précoce (Fukutani et coll., 1999renvoi vers).
Les réflexes archaïques (réflexes palmo-mentonnier, de préhension, de moue, de succion…) réapparaissent et leur présence est liée à la survenue d’une incontinence. La moitié des patients aurait une incontinence après 6 ans d’évolution et 80 % après 8 ans (Folstein et Bylsma, 1994renvoi vers). Une incontinence doit toujours faire rechercher une cause potentiellement réversible, a fortiori en l’absence de réflexes archaïques (Franssen et coll., 1997renvoi vers).

En conclusion

la perte de poids est un facteur constant de la maladie d’Alzheimer alors même que les sujets conservent des apports énergétiques satisfaisants. Cette perte s’amplifie au cours de l’évolution de la maladie et est un facteur prédictif de mortalité. Elle peut être également une manifestation précoce du phénomène pathologique. Le dépistage de la dénutrition doit faire partie de l’évaluation médicale et du suivi du patient. Cette dénutrition entraîne un ensemble de complications responsable du risque d’institutionnalisation. Dépistée tôt, elle peut être cependant réversible avec une prise en charge et des conseils adaptés de façon individuelle incluant apports nutritionnels et activité physique.
Les troubles de l’équilibre et de la marche peuvent être présents au cours de la maladie d’Alzheimer y compris aux stades légers à modérés. Le risque de chute est important et les conséquences des chutes sont plus graves chez les patients atteints. Les chutes itératives constituent des facteurs de risque d’entrée en institution. Les études de prévention sont encore peu concluantes.

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