À l’instigation du Pr Maraninchi et de son équipe, l’IPC organise en son sein la mise en place d’un comité de patients. Sa finalité est d’améliorer les conditions d’accueil, d’information, de séjour de tout consultant hospitalisé ou suivi à l’Institut. Une charte établit les règles d’un partenariat bipartite entre l’IPC, qui s’engage à fournir au comité de patients les cadres d’organisation et de fonctionnement liés à ses missions, et le comité de 8 à 10 personnes qui s’engage à respecter les modalités de fonctionnement fixées par l’Institut.
Là encore, les objectifs sont volontairement peu nombreux. Ils établissent les priorités suivantes :
- l’information du patient doit être loyale, complète, intelligible, sur le déroulement de sa prise en charge;
- l’identification et l’amélioration des motifs d’insatisfaction du malade/de ses proches;
- la participation avec les professionnels de l’IPC à la réflexion concernant les grands projets institutionnels, en cours ou à venir.
À ce jour, les actions du comité de patients ont été relativement nombreuses. Par exemple : la participation à la mise en place d’une consultation systématique auprès d’une infirmière après la consultation médicale; la participation à la création d’un espace rencontre/information (ERI) ouvert à tous, malades/familles/visiteurs ; des dialogues avec les professionnels lors de leurs réunions concernant la certification de l’établissement (2010) ; une participation régulière aux réunions de travail relatives à la création des nouveaux bâtiments (IPC II, IPC III).
Et même !… une participation au projet médical, voulue par le Pr Viens, directeur de l’IPC, en juillet 2011 [1].
Ainsi, à la question : le malade peut-il être un partenaire dans la recherche clinique, dans la mise en place d’un projet d’établissement, dans l’élaboration du projet médical ? Démonstration est faite que la réponse est oui.
Le malade doit-il être partenaire du médecin ? Dans le plan cancer II, l’INCa souhaite dynamiser la recherche clinique en prenant « l’avis des comités de patients… en articulation avec la consultation des comités de protection des personnes (CPP) » [2]. La réponse est : certainement.
Alors … soyons attentifs.