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Med Sci (Paris). 2015 November; 31: 5–6.
Published online 2015 November 6. doi: 10.1051/medsci/201531s301.

Vue exceptionnelle d’un nouveau site…

Laurence Tiennot-Herment1 and Gisèle Bonne1

1Présidente AFM-Téléthon 
2Présidente SFM 

MeSH keywords: Humains, Internet, Médecine, Maladies musculaires

 

Si vous êtes déjà un habitué des Cahiers de Myologie, que ce soit en feuilletant la version papier papier ou le e-Pdf posté sur les sites Internet de la Société Française de Myologie (SFM), de l’Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) ou de l’Institut de Myologie, vous allez découvrir à partir de ce numéro de novembre 2015 des nouveautés significatives.

Les deux numéros annuels des Cahiers de Myologie seront désormais consultables en ligne sur le site d’EDP Sciences, société spécialisée dans l’édition de revues scientifiques de haut niveau, sur supports papier ou électronique. Pour chaque article d’auteur, EDP Sciences attribuera un numéro DOI et référencera l’édition numérique de l’article à la DOl Foundation et à Crossref.

Seul le numéro publié en novembre lors des Journées annuelles de la SFM continuera à exister en version papier. Il sera publié comme un numéro hors-série de la revue médecine/sciences (m/s) et consultable également en ligne sur le site de médecine/sciences. Ainsi, certains articles publiés dans le hors-série de médecine/sciences seraient susceptibles d’être référencés dans PubMed, mais nous n’avons pas encore de garantie à ce sujet. Des liens de renvoi vers le nouveau site EDP des Cahiers de myologie seront indiqués sur les sites de la SFM, l’AFM-Téléthon et de l’Institut de Myologie où vous trouviez jusqu’à présent le e-Pdf.

La revue Les Cahiers de Myologie, première revue francophone de référence dans le domaine de la myologie est née en 2009, dans le cadre d’un partenariat entre la SFM et l’AFM-Téléthon.

De la biologie fondamentale aux biothérapies les plus innovantes, en passant par la physiologie, la cardiologie ou la psychologie, cette revue se veut être un support de qualité susceptible de favoriser un partage des connaissances et de l’information en général.

L’environnement médical et scientifique a considérablement évolué depuis 1958 lorsque des familles de malades se sont regroupées pour fonder l’AFM. Elles combattaient pour que les maladies neuromusculaires sortent de l’oubli et de l’ignorance. Plus de 50 ans plus tard, les malades neuromusculaires bénéficient, le plus souvent, d’un diagnostic précis et d’une prise en charge médicale adaptée, lesquels leur ont permis de gagner de précieuses années contre la maladie et d’améliorer leur qualité de vie. Un réseau de soins s’est structuré dans toute la France à travers les consultations pluridisciplinaires qui sont, pour la plupart d’entre elles, labellisées comme centres de référence ou centres de compétence.

La Société Française de Myologie a été créée en 2002 par Michel Fardeau, traduisant la volonté de l’ensemble des médecins, biologistes, chercheurs, ingénieurs de toutes origines qui ont souhaité formaliser leurs réunions. La SFM a pour objet de promouvoir la myologie dans tous ces aspects universitaires et académiques, de lui donner une visibilité nationale, d’encourager les collaborations interdisciplinaires, de renforcer son enseignement, et également d’établir des relations étroites avec les Sociétés homologues en particulier européennes. Pour mener à bien ses objectifs, la SFM a progressivement mis en place différentes actions et outils au service de la myologie : les Journées annuelles de la SFM, journées conjointes depuis 2012 avec le « Colloque Myogenèse », le prix Master et prix Communications décernés lors des JSFM, les ateliers SFM lors des Journées annuelles de neurologie de langue française, un site internet dédié à la myologie (www.sfmyologie.org), sans oublier les Cahiers de Myologie depuis 2009 (voir l’article sur les actions du bureau de la SFM, n° 11, octobre 2014, page 45). Continuer à fédérer l’ensemble des acteurs de la myologie française et attirer les plus jeunes vers cette discipline riche et variée restent le cœur de l’action de la SFM.

Avec cette nouvelle formule des Cahiers de Myologie, s’ouvrent également de nouvelles possibilités pour chacun de venir contribuer aux contenus des Cahiers et enrichir les différentes rubriques. En effet, si jusqu’à présent la grande majorité des articles des Cahiers de Myologie étaient sollicités sur invitation, nous souhaitons dorénavant ouvrir plus largement les Cahiers avec un appel à contributions (voir instructions aux auteurs). Par exemple, les introductions de thèse représentent très souvent d’excellentes mises au point sur un sujet donné. Ces introductions, mises en forme au format des Cahiers de Myologie par le doctorant(e) sous la tutelle de son directeur de thèse pourraient faire l’objet d’article de synthèse. De même, il est maintenant demandé aux récipiendaires du Prix master SFM de rédiger un article sur leurs travaux à paraître dans les Cahiers. Toutes autres initiatives venant contribuer à la promotion de la myologie dans tous ses états (de la myogenèse la plus fondamentale aux aspects les plus translationnels et cliniques de la myologie) sont bien sûr les bienvenues. Le futur référencement des articles dans PubMed représentera, nous l’espérons, un levier supplémentaire à la valorisation des contributions du plus grand nombre.

Le tout nouveau site des Cahiers de myologie vous offre une vue panoramique sur toutes les maladies touchant les muscles squelettiques, cardiaque et lisses, ainsi que les maladies du système nerveux périphérique anatomiquement définies autour de l’unité motrice.

Nos remerciements vont à tous ceux qui ont su se mobiliser, donner les moyens et apporter leur compétence, savoir-faire, aide et disponibilité, pour la pérennité de cette revue.

Le moment est vraiment venu d’aller voir de découvrir cette nouvelle formule. Vous êtes invités, lecteurs, internautes, à participer à un échange vivant et collectif, actuel et évolutif.

Nous souhaitons à tous une agréable lecture et une excellente navigation !

Liens d’intérêt

Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêt concernant les données publiées dans cet article.