2008


ANALYSE

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Chez la personne âgée

Le processus de vieillissement s’accompagne d’une baisse progressive des capacités d’adaptation de l’individu et d’une diminution de l’efficacité des mécanismes de régulation. Ces modifications des fonctions biologiques et physiologiques, lorsqu’elles sont trop importantes, peuvent avoir des conséquences majeures sur l’autonomie de la personne et sont responsables de limitations fonctionnelles. En effet, la réduction des réserves fonctionnelles avec l’âge rapproche la personne âgée du seuil de décompensation (US Department of Health and Human Services, 1996renvoi vers).
Si des capacités aérobies minimales estimées à 15-18 ml/kg/min sont nécessaires pour mener une vie indépendante (Paterson et coll., 1999renvoi vers), il a été montré qu’une augmentation de la consommation maximale d’oxygène de l’ordre de 3-4 ml/kg/min peut être atteinte (Huang et coll., 2005renvoi vers), ce qui pourrait contribuer à repousser l’âge d’entrée dans la dépendance. Il a été montré, chez le sujet très âgé, que l’activité physique permet de limiter les incapacités au cours de l’année précédant le décès. En effet, la pratique régulière d’une activité physique permet de retarder ou de ralentir certains processus délétères liés au vieillissement (Bean et coll., 2004renvoi vers). Le maintien des capacités physiques apparaît alors essentiel pour conserver l’indépendance et préserver la qualité de vie au cours de l’avancée en âge (Ferrucci et coll., 1999renvoi vers ; Wu et coll., 1999renvoi vers ; Cress et coll., 2004renvoi vers).
L’activité physique est donc un moyen permettant de contribuer à un vieillissement sain et a l’avantage d’agir simultanément sur plusieurs organes et sur de multiples facteurs de risque communs à différentes pathologies. Son action porte à la fois sur la santé physique et la santé mentale des individus.

Fonction musculaire et mobilité

Un faible niveau d’activité physique est associé à un risque plus élevé de déclin du statut fonctionnel. Le statut fonctionnel correspond à l’état des différentes fonctions ; sa mesure doit permettre d’évaluer l’impact d’une maladie sur les activités de la vie quotidienne du sujet, sur ses capacités à s’adapter, sur ses performances (Stuck et coll., 1999renvoi vers). En effet, s’il n’est pas clairement établi que l’activité physique prévient ou minimise l’incapacité, il est bien démontré qu’elle a un effet bénéfique sur les limitations fonctionnelles (Latham et coll., 2003renvoi vers ; Means et coll., 2005renvoi vers). Les études prospectives montrent un effet positif, alors que les résultats des études expérimentales sont contradictoires. Plus spécifiquement, les essais contrôlés randomisés qui ont montré un effet bénéfique de l’activité physique sur les incapacités ont essentiellement été menés chez des sujets âgés atteints d’ostéoarthrite ou chez des sujets vivant en institutions ou à domicile avec des limitations fonctionnelles ou des incapacités (Keysor, 2003renvoi vers).
Bien que le rôle de l’activité physique dans la préservation de la mobilité du sujet âgé n’ait été que faiblement exploré, il a été montré qu’un niveau élevé d’activité physique à l’âge adulte est associé à une meilleure mobilité à un âge plus avancé par comparaison aux sujets moins actifs (Patel et coll., 2006renvoi vers). La mobilité peut se définir comme l’habileté du sujet à bouger d’un point à un autre de façon indépendante et sûre (Patla et Shunway-Cook, 1999renvoi vers). Le critère de mobilité fonctionnelle repose sur la capacité à maintenir son indépendance, tel que marcher 805 m, monter un étage à pieds, porter une charge de 11,3 kg (DiPietro, 1996renvoi vers). De plus, l’altération de la mobilité représente un facteur prédictif de chutes. En effet, les muscles des jambes jouent un rôle essentiel dans le maintien de la posture debout et dans la marche. Plus spécifiquement, la baisse de la force des muscles de la cheville favorise les pertes d’équilibre qui peuvent provoquer des chutes, elles-mêmes à l’origine d’une réduction de mobilité et de handicaps fonctionnels.
Une étude transversale suggère la mise en place d’une spirale du déclin fonctionnel dans laquelle la perte de force musculaire joue un rôle significatif (Rantanen et coll., 1999renvoi vers). Chez le sujet âgé, la fonction musculaire se dégrade progressivement. Cette dégradation est principalement marquée par la réduction de la masse musculaire (sarcopénie) qui subit des transformations quantitatives et qualitatives pouvant avoir des conséquences sur la capacité à réaliser les activités de la vie quotidienne (Hunter et coll., 1995renvoi vers). Ces résultats apparaissent très importants lorsqu’il est observé que les sujets âgés deviennent la plupart du temps dépendants du fait de leur incapacité à réaliser les tâches quotidiennes simples. En effet, une faiblesse musculaire est fréquemment associée à une mobilité réduite (Buchner, 1997renvoi vers), un risque accru d’incapacité (Guralnik et coll., 1995renvoi vers) et à des chutes (Tinetti et coll., 1986renvoi vers). La prévalence de la sarcopénie est supérieure à 20 % chez les sujets sains âgés de 65 ans et plus et a tendance à s’accroître avec l’âge (Iannuzzi-Sucich et coll., 2002renvoi vers) pour atteindre 50 % au-delà de 80 ans (Baumgartner et coll., 1998renvoi vers). Plus précisément, l’incapacité physique peut survenir dans des cas de sarcopénie sévère. Ainsi, pour un sujet de 60 ans et plus, un degré élevé d’incapacité physique est associé à une masse musculaire ?5,75 kg/m2 chez les femmes et ?8,50 kg/m2 chez les hommes ; un degré modéré est associé à une masse musculaire comprise entre 5,76 et 6,75 kg/m2 chez les femmes et 8,51 et 10,75 kg/m2 chez les hommes (Janssen et coll., 2004renvoi vers).
Le maintien de l’activité physique contribue donc à la conservation de la fonction musculaire nécessaire au maintien de la mobilité chez le sujet âgé (Rantanen et coll., 1994renvoi vers et 1996renvoi vers). Dans une revue Cochrane, il a été montré que la réduction de la masse musculaire est potentiellement réversible par l’exercice contre résistance (Latham et coll., 2003renvoi vers), qui augmente la surface occupée par les fibres de type II (Pyka et coll., 1994renvoi vers), et par l’exercice en endurance qui augmente l’activité enzymatique oxydative du muscle (Coggan et coll., 1992renvoi vers ; Berthon et coll., 1995renvoi vers ; Proctor et coll., 1995renvoi vers) même s’il semble que l’entraînement en endurance soit moins efficace que l’exercice contre résistance dans le traitement de la sarcopénie liée à l’avancée en âge (Fiatarone et coll., 1994renvoi vers). Cependant, le déclin de la force musculaire (principaux muscles extenseurs des membres inférieurs) est plus lent chez les individus qui maintiennent un niveau élevé d’entraînement basé sur des activités d’endurance (Harridge et coll., 1997renvoi vers).
La conséquence associée à la perte de masse musculaire est la perte de force musculaire. Un entraînement progressif contre résistance permet d’accroître la force musculaire chez le sujet âgé de 60 ans et plus et a également un effet sur certaines limitations fonctionnelles. Il est aujourd’hui largement démontré que la force musculaire peut être augmentée par le biais de programmes d’entraînement même à un âge très avancé (Fiatarone et coll., 1990renvoi vers ; Pyka et coll., 1994renvoi vers), le gain allant de 8 à 174 % suivant le muscle et l’état de la fonction musculaire du sujet au début de l’entraînement (Fiatarone et coll., 1990renvoi vers ; Rogers et Evans, 1993renvoi vers). Les gains pouvant être obtenus chez des sujets âgés sont similaires à ceux observés chez des adultes jeunes. Il est important de rappeler que 75 % des bénéfices liés à l’entraînement de la force musculaire sont perdus en 3 mois après l’arrêt de l’entraînement (Taaffe et Marcus, 1997renvoi vers). Une étude suggère que ce n’est pas le niveau d’activité physique qui est important dans l’optimisation de la fonction musculaire du sujet âgé, mais la nature de ces activités (Harridge et coll., 1997renvoi vers). Une méta-analyse a permis de définir les modalités d’un entraînement destiné à développer la force musculaire (Rhea et coll., 2003renvoi vers). Chez le sujet non entraîné, une charge équivalente à 60 % de la charge maximale (1-RM ou une répétition maximale), à raison de 4 séries d’exercices par groupe musculaire, 3 fois par semaine, permet d’obtenir des gains maximum. Chez le sujet entraîné, une charge de 80 %, à raison de 4 séries d’exercices par groupe musculaire, 2 fois par semaine sont nécessaires.
Il ne semble pas exister de relation entre le niveau d’activité physique chez le jeune ou à l’âge adulte et la force musculaire à un âge avancé (?65 ans) mais l’augmentation de la force musculaire par l’activité physique et des exercices de renforcement musculaire à l’âge adulte peut avoir un impact favorable sur la morbidité et la mortalité à un âge plus avancé, indépendamment de l’indice de masse corporelle (Rantanen et coll., 2000renvoi vers).
Si l’amélioration de la force musculaire est d’un intérêt majeur dans la préservation de la fonction musculaire, un intérêt de plus en plus grand est porté sur la puissance musculaire (force X vélocité) dont la baisse avec l’âge est plus rapide, celle-ci étant plus largement associée à la mobilité fonctionnelle (Bean et coll., 2003renvoi vers et 2004renvoi vers).
L’exercice mais également la nutrition et le traitement hormonal substitutif de la ménopause sont des facteurs importants à considérer dans la prévention de la perte musculaire (Iannuzzi-Sucich et coll., 2002renvoi vers).

Chutes

La chute est à l’origine d’une réduction de mobilité et de handicaps fonctionnels, psychologiques et sociaux conséquents, aboutissant à l’extrême à la régression psychomotrice, source elle-même d’une morbi-mortalité élevée contribuant pour une large part à l’hospitalisation et à l’institutionnalisation des personnes âgées. Un entraînement exercé dans certaines conditions (extension de la tête, exercices sur sols mous) améliore le contrôle postural et la fonction d’équilibration en agissant sur ses différents composants (capteurs vestibulaires et somato-sensoriels, capacités attentionnelles, effecteurs) (Hu et Woollacott, 1994arenvoi vers et brenvoi vers). L’entraînement spécifique, à base d’exercices d’équilibre, permet une optimisation du contrôle postural dans les situations extrêmes en réduisant les temps de réaction, en développant l’aptitude à commuter d’un système sensoriel à l’autre et en renforçant l’usage préférentiel d’un type particulier d’informations, ce qui permet une meilleure résolution des conflits intersensoriels.
Six revues de littérature portant sur les effets des interventions d’activité physique/exercice sur la prévention des chutes ont été publiées entre 2001 et 2005 (Province et coll., 1995renvoi vers ; Gillespie et coll., 2003renvoi vers ; Moreland et coll., 2003renvoi vers ; Chang et coll., 2004renvoi vers ; Sherrington et coll., 2004renvoi vers ; Means et coll., 2005renvoi vers).
En 1995, une première méta-analyse avait pour but de déterminer si une session d’exercices de durée limitée (10 à 36 semaines) réduisait les chutes sur une période de 2 à 4 ans (Province et coll., 1995renvoi vers). Les résultats ont montré que l’impact des différents programmes d’activités physiques s’accompagnait d’une augmentation significative du temps moyen entre deux chutes surtout lorsque ces programmes incluaient des exercices d’équilibre (RR=0,83 ; IC 95 % [0,70-0,98] versus RR=0,90 ; IC 95 % [0,81-0,99] pour des programmes sans exercices d’équilibre). Ces résultats sont à rapprocher de ceux de l’équipe de Hu (Hu et Woollacott, 1994arenvoi vers) qui observe une amélioration de l’équilibre et une moindre incidence des chutes chez des sujets soumis à des exercices mettant en jeu des entrées visuelles, vestibulaires et proprioceptives. Lors d’une intervention générale comportant une correction des troubles de la marche et de l’équilibre, Tinetti et coll. (1994renvoi vers) observent un recul de la survenue de la première chute et une réduction significative de l’incidence des chutes ainsi qu’une tendance à la réduction du nombre de celles nécessitant des soins médicaux ou chirurgicaux. L’intérêt de l’activité physique dans la prévention des chutes a également été mis en évidence dans une méta-analyse ayant porté sur 40 essais contrôlés randomisés (Chang et coll., 2004renvoi vers). Les résultats ont montré une diminution du risque de chute (RR=0,88 ; IC 95 % [0,82-0,95] ; p=0,03) ainsi qu’une diminution du taux d’incidence mensuel des chutes (RR=0,80 ; IC 95 % [0,72-0,88] ; p<0,001). L’analyse de 62 études d’intervention (2 168 sujets) destinées à réduire l’incidence des chutes dans la population âgée, vivant à domicile, en institution ou à l’hôpital a permis de montrer que l’intervention la plus efficace comporte un programme à base de renforcement musculaire, de réentraînement de l’équilibre, et de marche, prescrit individuellement à domicile, par un professionnel de santé entraîné (Gillespie et coll., 2003renvoi vers). Cette intervention a permis de réduire de façon significative le nombre de chutes sur 1 an (3 essais, 566 sujets, RR=0,80 ; IC 95 % [0,66-0,98]). Le nombre de chutes ayant occasionné une blessure a également diminué chez les personnes vivant à domicile (RR=0,67 ; IC 95 % [0,51-0,89]). Aucun résultat significatif n’a été montré chez des sujets vivant en institution. Des résultats issus d’essais randomisés contrôlés parus à partir de 2004 confirment l’efficacité de programmes d’activité physique.
Une étude menée chez des sujets âgés fragiles1 a montré une réduction de 22 % du nombre de chutes à 1 an (IRR2 =0,78 ; IC 95 % [0,62-0,99]), voire plus chez les sujets ayant chuté au cours de l’année précédant l’étude (IRR=0,69 ; IC 95 % [0,48-0,99]) (Lord et coll., 2003renvoi vers).
Chez des sujets identifiés comme « à risque de chute », le taux de chutes était de 40 % plus faible dans le groupe intervention comparé au groupe sans intervention (IRR=0,60 ; IC 95 % [0,36-0,99]) (Barnett et coll., 2003renvoi vers). L’efficacité d’un programme d’exercices d’intensité modérée pratiqués en groupe sur la prévention des chutes et la performance physique a été observée chez des sujets pré-fragiles (Hazard Ratio ou HR=0,39 ; IC 95 % [0,18-0,88]) mais pas chez des sujets fragiles (Faber et coll., 2006renvoi vers). Les études contrôlées randomisées n’ont montré qu’une faible efficacité d’un programme d’activité physique chez des personnes âgées ayant des problèmes cognitifs, plus particulièrement du fait de problèmes méthodologiques contenus dans les études disponibles (Hauer et coll., 2006renvoi vers). Une étude prospective menée chez des femmes âgées ostéoporotiques (Madureira et coll., 2007renvoi vers) a souligné l’efficacité d’un entraînement de l’équilibre pour améliorer l’équilibre statique et fonctionnel, la mobilité et la fréquence des chutes. Chez des personnes âgées vivant en institution, un programme de renforcement musculaire des chevilles et de marche (15 à 20 min, 3 fois par semaine pendant 3 mois) a permis d’améliorer ou de maintenir l’équilibre et de diminuer la peur de tomber dans le groupe intervention (Schoenfelder et Rubenstein, 2004renvoi vers). Une étude a montré que suite à un programme d’entraînement (endurance et/ou force) seulement 42 % des sujets ont déclaré une chute par comparaison au 60 % dans le groupe témoin dans l’année qui a suivi l’étude (Buchner et coll., 1997renvoi vers). Par ailleurs, Jaglal et coll. (1993renvoi vers) ont comparé un groupe de femmes âgées ayant un premier diagnostic de fracture de la hanche à un groupe témoin et ont calculé un risque relatif de fracture de 0,66 chez les femmes ayant rapporté un passé d’activité physique et de 0,54 chez les femmes ayant été très actives.
Les programmes combinant des exercices d’équilibre, de renforcement musculaire des jambes, de souplesse et/ou d’endurance permettent effectivement de réduire le risque de chutes chez le sujet âgé (Gardner et coll., 2000renvoi vers ; Gregg et coll., 2000renvoi vers ; Chang et coll., 2004renvoi vers). Si le tai chi est une activité qui peut jouer un rôle dans la réduction de la peur de chuter chez le sujet âgé fragile (Sattin et coll., 2005renvoi vers), son rôle dans la réduction du nombre de chutes reste à démontrer (Zeeuwe et coll., 2006renvoi vers). Les activités aquatiques quant à elles ne semblent pas avoir d’effet sur la peur de chuter mais contribuent à l’amélioration de l’équilibre (Devereux et coll., 2005renvoi vers), tout comme la danse, qui pourrait être un moyen de réduire le risque de chute (Federici et coll., 2005renvoi vers).

Fractures

Plusieurs études ont montré un taux d’incidence des fractures de hanche de 20 à 40 % plus faible chez les individus qui déclarent être physiquement actifs comparés à des sujets sédentaires (Cumming et coll., 1997renvoi vers ; Nguyen et coll., 1998renvoi vers ; Gregg et coll., 2000renvoi vers ; Marks et coll., 2003renvoi vers). Les résultats sont plus inconsistants pour les fractures vertébrales (Silman et coll., 1997renvoi vers ; Gregg et coll., 1998renvoi vers). En effet, l’exercice permet de réduire le risque de fracture de hanche plus que le risque de fracture vertébrale (Province et coll., 1995renvoi vers). Toutefois, nous disposons de résultats en faveur d’une réduction de l’incidence des fractures vertébrales chez des femmes ménopausées au cours des 8 années qui ont suivi un programme de 2 ans à base d’exercices de renforcement des muscles du dos (Sinaki et coll., 2002renvoi vers). Les résultats issus de la mise en œuvre de programmes d’éducation à la santé (alimentation, activités physiques, tabac, facteurs de risque environnementaux) ont montré une baisse significative de l’incidence des fractures de l’avant-bras chez les femmes et une tendance à la baisse des fractures de la hanche au niveau du trochanter mais pas cervical (Grahn Kronhed et coll., 2005renvoi vers). Il a été montré que dans une population de femmes âgées de 75 ans et plus, la performance au test d’équilibre est inférieure chez les sujets ayant déclaré un antécédent de fracture, en particulier entre 65 et 75 ans par comparaison aux femmes sans antécédent ou avec des fractures survenues avant 65 ans (Gerdhem et coll., 2006renvoi vers). Dans cette même étude, des résultats similaires ont été trouvés par rapport à la vitesse de marche et à la tendance à chuter. La préservation de la résistance aux fractures implique de maintenir une activité physique non seulement en quantité mais aussi en variété (par exemple des activités physiques à impact exerçant une contrainte sur l’os) (Kaptoge et coll., 2007renvoi vers). Par ailleurs, une étude, menée chez des femmes âgées de 70 à 73 ans, a récemment montré qu’une activité physique pratiquée tout au long de la vie pouvait être un facteur protecteur contre les fractures (Korpelainen et coll., 2006renvoi vers). Cependant, des études complémentaires sont nécessaires, d’autant plus que les études disponibles portent essentiellement sur des femmes.

Ostéoporose

Le gain osseux obtenu par un programme d’entraînement en endurance (Kelley et coll., 1998arenvoi vers) ou contre résistance (Layne et Nelson, 1999renvoi vers) semble faible et de courte durée après l’arrêt de l’entraînement (McCartney et coll., 1995renvoi vers). Cependant, l’entraînement contre résistance permettrait de maintenir la densité minérale osseuse par son effet conjoint sur la masse musculaire et la force musculaire ainsi que sur la fonction d’équilibration favorables à la réduction de l’incidence des chutes et des fractures ostéoporotiques. Le gain apporté par les programmes d’exercices en charge pourrait être optimisé en cas de traitement hormonal substitutif associé (Notelovitz et coll., 1991renvoi vers), suggérant que les œstrogènes seraient capables d’augmenter le seuil de sensibilité osseuse à la contrainte mécanique. Ainsi explique-t-on que l’activité physique permette une amélioration de la densité minérale osseuse plus importante en période péri-ménopausique (sécrétion d’œstrogènes encore présente) qu’en période post-ménopausique (Jarvinen et coll., 1998renvoi vers).
Plusieurs méta-analyses portent sur des études essentiellement menées chez des femmes (Bérard et coll., 1997renvoi vers ; Kelley, 1998brenvoi vers ; Wolff et coll., 1999renvoi vers ; Wallace et Cumming, 2000renvoi vers ; Kelley et coll., 2001renvoi vers et 2002renvoi vers ; Bonaiuti et coll., 2002renvoi vers ; Palombaro, 2005renvoi vers ; Kelley et Kelley, 2006renvoi vers ; Martyn-St James et Carroll, 2006renvoi vers). Les résultats des deux plus récentes ont montré que l’exercice n’améliore pas (gain non significatif) la densité minérale osseuse du col fémoral de femmes ménopausées (Kelley et Kelley, 2006renvoi vers ; Martyn-St James et Carroll, 2006renvoi vers). Le gain est toutefois statistiquement significatif au niveau de la colonne lombaire dans ces deux études, mais il est important de s’interroger sur la significativité clinique de ces résultats. L’analyse de 10 études d’interventions menées chez des hommes et des femmes de 50 ans et plus ayant suivi un programme de marche dans le but de prévenir la perte osseuse a montré un effet positif (ES : +0,32 ; p<0,03) sur la densité osseuse de la colonne lombaire mais pas d’effet significatif sur celles du col du fémur et du calcanéum (Palombaro, 2005renvoi vers). Un entraînement contre résistance permet d’atteindre des gains au niveau de la densité du radius (+1,71 % post-ménopause) (Kelley et coll., 2001renvoi vers) et de la hanche (+0,41 % ; IC 95 % [-8,5-1,67]), alors qu’un entraînement à base d’exercices aérobie semble être bénéfique au poignet (+1,22 % ; IC 95 % [0,71-1,74]) (Bonaiuti et coll., 2002renvoi vers).
Les résultats des études contrôlées randomisées les plus récentes montrent encore des résultats contradictoires (Cussler et coll., 2005renvoi vers ; Englund et coll., 2005renvoi vers ; Korpelainen et coll., 2006renvoi vers).

Arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire dont la prévalence augmente avec l’âge. L’activité physique ne prévient pas l’arthrose mais les études concordent pour conclure à une amélioration des capacités fonctionnelles et à une diminution des douleurs (Mangione et coll., 1999renvoi vers ; Dias et coll., 2000renvoi vers ; Hartman et coll., 2000renvoi vers ; Messier et coll., 2000renvoi vers) en améliorant l’amplitude des mouvements, notamment l’extension, et en favorisant un meilleur contrôle musculaire ayant des implications bénéfiques sur la réalisation des gestes de la vie quotidienne. L’activité physique n’est pas recommandée dans les périodes de poussée congestive mais peut être pratiquée en période de rémission. Elle est également recommandée chez les sujets ayant une prothèse totale de hanche (Cukras et coll., 2007renvoi vers).

Bien-être et qualité de vie

L’activité physique n’agit pas seulement sur la santé physique des sujets mais également sur leur santé mentale en contribuant à leur bien-être et à leur qualité de vie (Rejeski et coll., 1996renvoi vers ; Rejeski et Mihalko, 2001renvoi vers ; Spirduso et Cronin, 2001renvoi vers ; Netz et coll., 2005renvoi vers). Une première revue de la littérature avait permis de souligner l’intérêt de l’activité physique dans l’amélioration de la qualité de vie mais cette relation n’avait pas été démontrée dans toutes les dimensions de la qualité de vie (Rejeski et coll., 1996renvoi vers). Toutefois, cette relation tend à s’atténuer avec le changement de forme physique, dans le sens où la qualité de vie est d’autant plus faible que le niveau de forme est faible. D’autres auteurs ont confirmé l’influence positive de l’activité physique sur différents paramètres associés à la qualité de vie que ce soit chez des sujets présentant une maladie cardiovasculaire, des sujets apparemment sains, avec des limitations fonctionnelles, dépressifs ou atteints de maladie chronique (Rejeski et Mihalko, 2001renvoi vers ; Spirduso et Cronin, 2001renvoi vers).
L’étude de l’association entre activité physique et qualité de vie chez des femmes âgées de 60 ans et plus vivant de façon indépendante ou dans des résidences avec accès à différents services a montré des niveaux d’activité physique et de qualité de vie supérieurs chez les femmes vivant de façon indépendante (Koltyn, 2001renvoi vers).
Chez des femmes de plus de 70 ans, la pratique d’une activité physique est associée à une meilleure qualité de vie liée à la santé, mesurée par les dimensions mentales du SF-36 (vitalité, fonctionnement social, vie et relations avec les autres, santé psychique, limitations dues à l’état psychique), un questionnaire générique de mesure de la qualité de vie (Lee et Russell, 2003renvoi vers). L’analyse transversale des données (n=10 063) a montré que plus le niveau d’activité physique est élevé, plus les scores de qualité de vie sont élevés, même après ajustement sur le score du composant physique (SF-36), le statut marital, l’indice de masse corporelle et les événements de vie des 12 derniers mois. L’analyse longitudinale (n=6 472) a montré une tendance similaire bien que les effets soient plus faibles. Les sujets ont été classés en 4 groupes en fonction de leur niveau d’activité physique suivi sur trois ans : sédentaire (très peu ou pas d’activité physique au deux temps), engagement dans une activité physique (très peu ou pas au temps 1 et faible, moyen ou élevé au temps 2), arrêt de l’activité physique (faible, moyen ou élevé au temps 1 et très peu ou pas au temps 2), maintien (faible, moyen ou élevé aux deux temps). Globalement, les scores ont diminué avec l’âge mais les femmes qui ont cessé l’activité physique entre les deux temps de mesures ont des changements de qualité de vie plus négatifs que les femmes qui ont toujours été sédentaires.
Li et coll. (2001arenvoi vers et brenvoi vers) se sont intéressés aux effets d’un programme de tai chi (60 minutes par séance, 2 fois par semaine, pendant 6 mois) sur la perception de la fonction physique. Cette étude qui impliquait des sujets âgés de 65 ans et plus a montré un effet majeur du programme sur la qualité de vie (fonction physique) et cet effet est d’autant plus important que le score initial de fonction physique était bas. Dans le groupe intervention, le score moyen de la dimension fonction physique est passé de 69,63±26,02 au début de l’étude à 86,10±15,22 après 6 mois. Les activités aquatiques semblent également avoir un effet intéressant dans l’amélioration de qualité de vie (Devereux et coll., 2005renvoi vers). Par ailleurs, une étude menée chez des femmes ménopausées a permis de mettre en évidence une amélioration de la qualité de vie suite à un programme d’exercices aérobie d’intensité modérée, à raison de 2 séances encadrées d’une heure et d’une séance libre par semaine, pendant 12 semaines (Lindh-Astrand et coll., 2004renvoi vers). De même, Fisher et Li (2004renvoi vers) ont montré l’effet bénéfique d’un programme de marche encadré (1 heure, 3 fois par semaine pendant 6 mois) réalisé dans le voisinage sur la qualité de vie de sujets âgés de 65 ans et plus (n=582) initialement sédentaires ou inactifs (n’ayant pas participé à une activité physique au cours des 30 jours précédant l’étude).
Une étude d’intervention (Stiggelbout et coll., 2004renvoi vers), menée chez des hommes et des femmes âgés de 65 à 80 ans (71±4,1 ans), a montré que le programme « More Exercise for Seniors » (MBvO en hollandais) à raison d’une séance (MBvO1, n=98) ou 2 séances (MBvO2, n=53) de 45 minutes par semaine pendant 10 semaines n’était pas suffisant pour améliorer la qualité de vie. Toutefois, une amélioration de la qualité de vie a été observée dans le groupe MBvO2 chez les sujets ayant rapporté un niveau d’activité physique faible au début de l’étude.
L’effet bénéfique de l’activité physique sur le bien-être a été confirmé par l’analyse de 36 études d’intervention (taille d’effet, dC=0,24) (Netz et coll., 2005renvoi vers), pour lesquelles l’entraînement aérobie s’est révélé le plus bénéfique (dC=0,34). De plus, les auteurs soulignent que les améliorations de la santé cardiovasculaire, de la force et des capacités fonctionnelles sont liées à l’amélioration du bien-être général. Pour expliquer l’effet de l’activité physique sur le bien-être, ils se réfèrent à la théorie socio-cognitive. Cette théorie s’intéresse aux interactions sociales et culturelles qui permettent à l’individu d’évoluer dans la société à travers une démarche collective intégrant la coopération sociale.

Cognition

Les fonctions les plus sensibles aux effets du vieillissement sont les capacités mnésiques à court terme, le temps de réaction, l’attention sélective, les capacités visuo-spatiales et l’intelligence fluide, qui reflète les capacités de mémorisation d’un vocabulaire ou d’informations nouvellement appris. Malgré les discordances de résultats des différentes études, il semble que 620 l’activité physique ait une influence bénéfique sur la cognition et en particulier sur les processus d’attention, et que cet effet bénéfique soit non seulement assez spécifique du sujet âgé mais aussi proportionnel au degré de vieillissement cognitif. Les déficits cognitifs observés chez les sujets âgés pourraient résulter des effets cumulatifs de l’altération de l’état de santé, du bas niveau d’éducation et du vieillissement, qui sont des variables affectant le niveau d’activité physique. L’activité physique pourrait ainsi servir de variable intermédiaire entre ces déterminants et l’état cognitif. L’activité physique pourrait exercer son effet bénéfique en améliorant l’utilisation de l’oxygène et/ou le débit sanguin cérébral, en exerçant une action trophique directe synaptique et/ou neuronale en raison de l’enrichissement de l’environnement en stimulations sensorielles et motrices, en réduisant l’insulinorésistance et/ou en améliorant l’estime de soi. De plus, l’exercice physique favorise un meilleur capital verbal, une rétention visuelle plus importante, une bonne structuration spatiale, un tonus mental plus élevé et contribue également au développement de la mémoire et des habiletés intellectuelles (Bixby et coll., 2007renvoi vers).
Une méta-analyse récente a montré que les performances cognitives sont supérieures chez des sujets entraînés comparés à des sujets non entraînés (études transversales : ES=0,40 ; post-test : ES=0,27). Cet effet n’est pas dû à une différence de forme physique mais résulte de l’augmentation de la capacité aérobie (Etnier et coll., 2006renvoi vers). Les associations entre activité physique et cognition sont issues principalement d’études d’observation (Lautenschlager et Almeida, 2006renvoi vers). Les résultats préliminaires d’essais suggèrent que les modifications du style de vie constituent une approche qui permettrait de réduire la prévalence des problèmes cognitifs et de démence à un âge avancé. Un environnement plus riche et une activité physique sont associés à une baisse des pathologies du cerveau associées à la démence. Plusieurs études permettent d’affirmer que l’activité physique a des effets bénéfiques sur le déclin cognitif (variation de la taille d’effet entre -0,9 et +6,4) (Colcombe et Kramer, 2003renvoi vers), avec un effet principal sur le processus de contrôle exécutif. Le suivi de femmes âgées de 65 ans ou plus pendant 6 à 8 ans a montré un déclin cognitif de 34 % plus faible (IC 95 % [18-46]) dans le groupe de sujets le plus actif comparé au moins actif (Yaffe et coll., 2001renvoi vers). Une pratique d’activité physique supérieure ou égale à 3 h par semaine est associée à une baisse de 61 % (IC 95 % [22-81]) de la probabilité de déclin cognitif significatif à 2 ans (Lytle et coll., 2004renvoi vers) (étude MoVIES). Dans l’étude FINE, les hommes les moins actifs ont 1,8 à 3,5 fois plus de risque d’avoir un déclin cognitif après 10 ans comparés aux sujets des autres quartiles. De plus, les sujets qui maintiennent ou augmentent leur activité physique au cours du suivi ont une probabilité 3,6 fois moindre de subir un déclin cognitif comparés à ceux qui réduisent leur activité physique (van Gelder et coll., 2004renvoi vers). Chez des femmes âgées de 70 à 81 ans suivies pendant 8 à 15 ans (Nurses’ Health Study), les sujets appartenant au quintile le plus élevé ont 20 % de risque en moins de connaître un déclin cognitif par comparaison au quintile le plus bas (Weuve et coll., 2004renvoi vers).
Il est important de souligner que les sujets qui ont un déclin cognitif s’enga-gent moins fréquemment dans des activités physiques que les sujets « sains ». Ainsi, nous pouvons nous demander si le faible niveau activité physique est une conséquence plutôt qu’une cause de ce déclin.

Sujet âgé fragile

Une sous-population de sujets âgés, appelée « sujet âgé fragile », en raison de ses besoins de santé accrus fait l’objet d’une attention particulière dans les études. Ces sujets ont en commun une réduction multisystémique de leurs aptitudes physiologiques limitant leurs capacités d’adaptation au stress et au changement d’environnement. Ces sujets présentent plus volontiers des pathologies en cascade et des syndromes gériatriques (chute à répétition, confusion, incontinence, difficultés à réaliser les actes de la vie quotidienne) (Tinetti et coll., 1995renvoi vers). Le déficit des fonctions physiologiques peut être mesuré indirectement par le niveau d’autonomie, à travers les échelles d’aptitude à réaliser les activités instrumentées (IADL : activités instrumentales de la vie courante) ou non instrumentées (ADL : activités de la vie courante) de la vie quotidienne, la réduction de la fonction musculaire, la capacité aérobie, l’intégration sociale, l’altération de l’état nutritionnel et les fonctions cognitives (Campbell et Buchner, 1997renvoi vers). L’activité physique, par son action bénéfique sur ces différents paramètres, pourrait avoir un intérêt particulier dans cette population en améliorant le statut fonctionnel. En effet, plusieurs études ont démontré des gains très significatifs à la fois sur le plan de la mobilité, de l’équilibre, de la souplesse et de la force musculaire (Lazowski et coll., 1999renvoi vers) mais aussi de la chute et des blessures associées (Campbell et coll., 1999renvoi vers). Ceci est d’autant plus intéressant que les résultats sont inversement proportionnels au niveau de base des capacités (Judge et coll., 1993renvoi vers) incitant à favoriser l’activité physique chez le sujet âgé fragile et très âgé. De plus, il a été montré que, pour les sujets résidant dans la communauté ou dans des établissements de long séjour, les programmes proposés devraient être accompagnés d’apports énergétiques supplémentaires afin d’optimiser les effets de l’activité physique (Fiatarone et coll., 1990renvoi vers).
Chez les sujets âgés fragiles, l’exercice seul ne permet pas de réduire le risque de chute (Gillespie et coll., 2003renvoi vers) car les sujets présentent de multiples facteurs de risque de chute, tels que l’altération de la vision, qui ne peuvent pas être améliorés par l’exercice. L’intensité d’exercice est souvent trop faible (du fait de la population) pour obtenir des gains de force musculaire permettant de réduire le risque. De plus, les opportunités de chuter augmentent chez les sujets qui deviennent plus actifs, surtout chez les personnes âgées (Province et coll., 1995renvoi vers ; Stevens et coll., 1997renvoi vers). Toutefois, une étude récente menée chez des sujets âgés en institution a montré qu’un programme associant diffé622 rentes actions (éducation, environnement, exercices individuels, médicaments, évaluation post-chute, aides, protecteurs de hanche) permet de préserver la capacité à marcher, de maintenir la vitesse de déplacement, de se déplacer de façon indépendante et d’améliorer la hauteur du pas (Jensen et coll., 2004renvoi vers). Ces bénéfices ayant été observés à la fois chez des sujets avec et sans altérations cognitives. Notons que ce programme n’a pas eu d’effet sur la peur de chuter.
Par ailleurs, une méta-analyse portant sur 30 essais a montré l’intérêt d’un programme d’exercices sur l’amélioration de la force (ES=0,75 ; IC 95 % [0,58-0,92]), de la forme physique (ES=0,69 ; IC 95 % [0,58-0,80]), de la performance fonctionnelle (ES=0,59 ; IC 95 % [0,43-0,76]), de la fonction cognitive (ES=0,54 ; IC 95 % [0,36-0,72]) et du comportement (ES=0,54 ; IC 95 % [0,36-0,72]) (Heyn et coll., 2004renvoi vers). Ces résultats confirment la capacité d’action simultanée de l’activité physique sur différentes fonctions chez des sujets présentant des troubles cognitifs.
En conclusion, l’activité physique prévient l’apparition d’un certain nombre de phénomènes délétères liés au vieillissement et génère chez les sujets âgés un mieux-être physique accompagné, sur le plan psycho-intellectuel, d’un sentiment de satisfaction. L’amélioration de l’aptitude physique et la rupture avec la sédentarité permettent une indiscutable amélioration de la qualité de vie chez la plupart des sujets. Il est difficile de savoir si le maintien de l’activité physique avec l’âge est lié à une pratique régulière au cours de la vie. Le fait d’être actif tout au long de sa vie n’est pas totalement déterminé au cours de la jeunesse (Tammelin, 2005renvoi vers) et même les personnes âgées sédentaires peuvent retirer de nombreux bénéfices d’une pratique récente.

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