MS 2005 num. 04
http://hdl.handle.net/10608/5386
2024-03-28T17:41:33ZPetit traité d’art militaire… de Shigella
http://hdl.handle.net/10608/5505
Petit traité d’art militaire… de Shigella
Gilgenkrantz, Simone
2005-01-01T00:00:00ZLe récepteur dopaminergique D3 : nouvelle cible pour un traitement amélioré de la schizophrénie
http://hdl.handle.net/10608/5504
Le récepteur dopaminergique D3 : nouvelle cible pour un traitement amélioré de la schizophrénie
Millan, Mark J.
La schizophrénie est une maladie complexe et grave, qui touche 0,5% à 1,0% de la population. Cette maladie, qui s’installe dès l’adolescence (15-25 ans), est progressive et souvent irréversible, avec un coût social très élevé. Les symptômes positifs, comme les hallucinations, sont assez bien contrôlés par divers « antipsychotiques », tandis que les troubles cognitifs et déficitaires restent difficiles à traiter. Les antipsychotiques possèdent des profils d’interactions avec des récepteurs très différents, mais interagissent tous avec les voies dopaminergiques dont l’activité est perturbée chez les patients souffrant de schizophrénie. La dopamine agit par l’intermédiaire de cinq classes de récepteurs, ce qui représente une palette étendue pour l’élaboration de nouvelles approches thérapeutiques. Des résultats expérimentaux récents suggèrent que les récepteurs de soustype D3 sont impliqués dans l’étiologie de la schizophrénie, et les premières études cliniques utilisant des antagonistes D3 ont été récemment mises en route pour évaluer cette hypothèse.; Schizophrenia is a complex and serious disorder which affects some 0.5-1.0% of the population. The disease generally begins in adolescence. This early onset, together with the progressive and often irreversible nature of schizophrenia, account for its high social cost. Positive symptoms, such as hallucinations, are generally wellcontrolled by antipsychotics, whereas cognitive and deficit symptoms are poorly-treated. All antipsychotic agents, irrespective of their overall receptor-binding profiles, interact with dopaminergic mechanisms that are known to be perturbed in schizophrenic patients. Dopamine exerts its actions via five classes of receptor, offering a broad palette of targets for the conception of novel antipsychotic agents. The present article focuses on the relevance of dopamine D3 receptors to the aetiology and treatment of schizophrenia. Experimental studies suggest that, as compared to other drugs, antipsychotic agents which preferentially block D3 receptors may possess therapeutic advantages, notably in the control of cognitive symptoms. The first clinical studies for the evaluation of this hypothesis have recently got underway.
2005-01-01T00:00:00ZSynaptogenèses et épigenèses cérébrales
http://hdl.handle.net/10608/5503
Synaptogenèses et épigenèses cérébrales
Bourgeois, Jean-Pierre
Aux mécanismes de plasticité cellulaire communs à toutes les cellules, les neurones ajoutent ceux de l’élaboration des formes et des fonctions qui leurs sont spécifiques. L’épigenèse synaptique est l’ensemble des ajustements morphofonctionnels des contacts synaptiques induits par l’environnement, dans la fenêtre de variabilité contrôlée par les réseaux de gènes, euxmêmes sélectionnés pendant l’évolution du cortex cérébral. Dans le paradigme dominant aujourd’hui, l’épigenèse synaptique constitue le mécanisme matériel du stockage des signaux représentant le monde environnant dans le cortex cérébral. La notion de périodes critiques au cours du développement ouvre l’inscription épigénétique de l’histoire de l’individu dans l’affinage final des formes et des fonctions de ses neurones. Cette «ouverture épigénétique », maximale dans le cerveau humain, est probablement la source de la très grande adaptabilité cognitive de notre espèce, mais peut-être aussi une de ses fragilités.; Synaptic plasticity, or epigenesis, is present and varies throughout the whole life of the cerebral cortex. The adult synapse is formed of large and variable proteins assemblies acting as molecular switches leading to many distinct functional states. In the flow of activity circulating through the synaptic circuits, these multiple synaptic states transitions are modulated by the levels and sequences of activations of the pre- and post-synaptic domains. The efficiency of synaptic transmission is also modulated by competition and/or cooperativity with neighbouring synapses, and by many neuromodulations. Some transitions eventually lead to synaptogenesis. In the adult cerebral cortex, synaptogenesis remains a local event ; axonal and dendritic arbors are not reshaped. On the contrary, during pre- and post-natal synaptogenesis, the same molecular mechanisms lead to a significant reorganization of the axonal and dendritic arbors. Early in the development, synapses are generated and differentiate under the control of robust mechanisms governed by genes. Then, during the critical periods, extending from the end of gestation to the end of puberty, the refinment of the synaptic architecture becomes experience-expectent. This «epigenetic opening» of synaptogenesis to environment is maximal in the human brain. It is the source of the exceptional cognitive adaptability of our species, and possibly one of its major fragility. Epigenetic manipulations of these critical periods are undertaken, allowing restoration of synaptic plasticity also in the adult brain.
2005-01-01T00:00:00ZContrôles épigénétiques, développement et variation génétique naturelle chez les plantes
http://hdl.handle.net/10608/5502
Contrôles épigénétiques, développement et variation génétique naturelle chez les plantes
Prouteau, Manoel; Colot, Vincent
Les plantes se distinguent de la plupart des animaux par leur absence de mobilité. Cette vie statique les contraint à faire face aux agressions et aux autres changements de l’environnement à l’aide de réponses physiologiques et de modes de développement appropriés. Chez les végétaux, l’embryogenèse cesse peu après la mise en place de deux groupes de cellules souches, les méristèmes racinaire et caulinaire, qui produiront après germination, de manière itérative, tiges, feuilles et racines. Cette organogenèse post-embryonnaire est particulièrement sensible aux conditions du milieu, ce qui confère aux plantes une plasticité phénotypique rarement observée dans le monde animal. Par ailleurs, alors que chez l’animal la lignée germinale est établie tôt au cours du développement, les fleurs sont élaborées tardivement et à partir de méristèmes ayant préalablement participé au développement végétatif des parties aériennes. Enfin, les plantes se singularisent par des capacités de dédifférenciation et de régénération presque illimitées, qui s’expliquent par le fait que, chez ces espèces, l’identité des cellules est déterminée moins par le lignage que par le positionnement. Il est donc raisonnable de penser que les mécanismes de mémoire cellulaire, et notamment ceux reposant sur la chromatine, jouent un rôle moindre dans le développement des végétaux que dans celui de la plupart des animaux. Cependant, la méthylation de l’ADN, ainsi que de nombreuses autres modifications chromatiniennes associées à l’activation ou l’inactivation stable de la transcription au travers des divisions cellulaires sont trouvées dans ces deux règnes. De fait, nous décrirons dans cet article plusieurs processus épigénétiques bien étayés chez les plantes. Néanmoins, il semble que ceux-ci contribuent plus à la production de variants d’expression transmis au travers des générations qu’à la régulation de l’expression génique au cours du développement.; Plant life strategies differ radically from those of most animals. Plants are not motile, and can only face stress by developing appropriate physiological responses. In addition, many developmental decisions take place during post-embryonic life in plants, whereas vertebrate and invertebrate development is nearly complete by the time of birth. For instance, while the germ line is typically set aside early during embryogenesis in animals, plants produce gametes from stem cell populations that were previously used for the vegetative growth of shoots. Nevertheless, plants and animals have similar nuclear organization, chromatin constitution and gene content, which raises the question as to whether or not fundamental differences in the use of genetic information underlie their distinct life strategies. More specifically, we would like to know if chromatin and the epigenetically defined, heritable cell fates that it can confer play comparable roles in plants and animals. Here we review our current knowledge on chromatin-mediated epigenetic processes in plants. Based on available evidence, we argue that epigenetic regulation of gene expression plays a relatively minor role in plants compared to mammals. Conversely, plants appear to be more prone than other multicellular organisms to the induction of chromatin-based, epigenetically modified gene activity states that can be transmitted over many generations. These so-called “epimutations” may therefore represent a significant proportion of the natural genetic variation seen in plants. In humans, epimutations are frequently observed in cancers, and given their metastable nature, they could also play an important role in familial disorders that do not demonstrate clear Mendelian inheritance.
2005-01-01T00:00:00Z