Myologie et minorités ethniques : Tous les chemins mènent aux Roms

Date
2015Auteur
Urtizberea, J. Andoni
Lochmuller, Hanns
Tournev, Ivailo
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Une fois n’est pas coutume, la rubrique « Myologie dans le Monde » s’intéresse, non pas à un pays ou à une zone géographique donnée, mais à une population en particulier. Les Tsiganes ou les Roms, appelez-les comme vous voudrez, représentent environ une dizaine de millions d’individus en Europe. Cette population souvent stigmatisée et victime de persécutions, notamment à l’Est de notre Vieux Continent, paie un lourd tribut aux maladies génétiques du fait d’une forte endogamie. Dans ce contexte, les maladies neuromusculaires ne font pas exception. Elles sont fréquentes chez les Roms et souvent associées, pour certaines d’entre elles, à des mutations dites « privées ». Depuis une vingtaine d’années, un petit groupe de myologues européens s’intéresse à cette thématique, particulièrement en Bulgarie où, au-delà de la recherche académique, de réelles avancées ont pu être conduites en matière de prise en charge et de prévention. Chemin faisant, il a également été possible de confirmer l’origine géographique de ce peuple nomade et d’imaginer les modalités de ses migrations à travers le monde.
Pour citer ce document
Urtizberea, J. Andoni ; Lochmuller, Hanns ; Tournev, Ivailo ; Myologie et minorités ethniques : Tous les chemins mènent aux Roms, Med Sci (Paris), 2015, Vol. 31, N° HS ; p. 34-38 ; DOI : 10.1051/medsci/201531s310