L’obésité, maladie inflammatoire?
Résumé
Résultat de recherche Une étude menée chez des femmes obèses par Karine Clément (Equipe Inserm Avenir Paris 6- Hôtel Dieu, Paris) et Dominique Langin, Directeur de l’Unité Inserm 586 « Recherches sur les obésités » (Toulouse), montre qu’une perte de poids modérée (6 à 7kg) entraîne une modification de l'expression des gènes liés à l'inflammation et à l'immunité. Ces résultats publiés dans Faseb journal de ce mois, suggèrent que les effets bénéfiques de l’amaigrissement sur les complications de l'obésité (maladies cardiovasculaires et diabète en particulier) pourraient être en rapport avec l'amélioration du profil inflammatoire du tissu adipeux sous cutané. Les chercheurs observent à la fois une baisse d’expression de facteurs proinflammatoires et une élévation de l'expression de gènes codant pour des protéines aux propriétés anti-inflammatoires.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. L’obésité, maladie inflammatoire?. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 04 novembre, 2004, 3 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous