La fonction rénale améliorée chez des patients greffés, grâce à une nouvelle molécule qui limite les effets toxiques secondaires
Résumé
Résultat de recherche La transplantation d’organe repose depuis 30 ans sur l’utilisation au long court de traitements immunosuppresseurs puissants, les inhibiteurs de la calcineurine (ciclosporine A, Tacrolimus). Malheureusement, ces médicaments ont une toxicité rénale pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale chronique terminale (quelle que soit la transplantation d’organe réalisée). Aujourd’hui, une équipe internationale de recherche, incluant des chercheurs de l’Unité Inserm 542 « Greffe d’épithéliums et régulation de l’activation lymphocytaire », dirigée par Bernard Charpentier, publient les résultats à un an d’un essai clinique de phase 2 montrant, pour la première fois, l’intérêt de l’administration d’une molécule originale, dépourvue de toxicité rénale. Sous ce traitement, il apparaît en effet que les patients souffrant d’une insuffisance rénale terminale voient leur fonction rénale nettement s’améliorer.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. La fonction rénale améliorée chez des patients greffés, grâce à une nouvelle molécule qui limite les effets toxiques secondaires. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 24 août, 2005, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous