Etude de la fertilité et de la reproduction humaine autour de l’usine de traitement des combustibles usés de la Hague
Résumé
Plusieurs résultats des études ANRS 1265 et 12 126 conduites en Afrique du Sud et présentés à la conférence internationale sur le sida de Mexico insistent sur la nécessité d'accompagner la circoncision masculine par des actions de communication. Si la circoncision masculine parait bien acceptée, aussi bien par les hommes que par les femmes dans une population ayant traditionnellement peu recours à cette méthode, les études révèlent que plus de la moitié des hommes qui se déclarent circoncis ne le sont en fait pas. Par ailleurs, la circoncision masculine serait-elle un frein à l'infection par le virus HPV responsable des papillomes ? 21 mois après la circoncision, la prévalence de l'infection par HPV est inférieure de 40 % chez les hommes circoncis par rapport à un groupe d'hommes non circoncis. En parallèle de la conférence, une étude de modélisation publiée dans PLoS ONE du 7 Août démontre le bénéfice économique d'un programme de circoncision masculine concernant 85% de la population d'Afrique subsaharienne. Tout en permettant une diminution du nombre de personnes infectées, un tel programme entraînerait une baisse des budgets que les pays consacrent aux traitements et générerait à moyen terme des économies appréciables pour les budgets de santé.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Etude de la fertilité et de la reproduction humaine autour de l’usine de traitement des combustibles usés de la Hague. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 2 juin, 2008, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous