Cellules graisseuses et cancer du sein : un mélange à risque
Résumé
L’obésité, outre ses conséquences directes sur la santé (maladies cardiovasculaires, diabète), est de plus en plus soupçonnée de jouer un rôle dans le pronostic du cancer du sein en particulier dans sa propension à se répandre. Pour autant, aucune relation de cause à effet n’avait, jusqu’à présent, été démontrée. C’est chose faite grâce aux travaux menés par deux équipes de recherche réunissant des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Paul Sabatier. Les travaux conjoints des scientifiques ont permis de mettre en évidence in vitro et in vivo, à proximité des cancers du sein, des cellules du tissu graisseux, appelées adipocytes, aux caractéristiques biologiques spécifiques. Ces adipocytes associés aux tumeurs sont capables de modifier les caractéristiques de la cellule cancéreuse, la rendant plus agressive.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Cellules graisseuses et cancer du sein : un mélange à risque. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 1 avril 2011, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous