Le comportement suicidaire des plus de 65 ans est associé à l’atrophie d’une petite zone cérébrale
Résumé
La modification d’une zone cérébrale serait elle à l’origine de comportements suicidaires ? Pour la première fois, une étude de l’unité mixte de recherche (Inserm / Université Montpellier 1) « Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique », coordonnée par Sylvaine Artero, chargée de recherche à l’Inserm, établit un lien entre l’atrophie d’une petite zone cérébrale qui relie les deux hémisphères cérébraux, et les comportements suicidaires. Les mesures cérébrales obtenues grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), chez 3 groupes de sujets âgés de 65 ans et plus, ont révélé que cette zone était significativement plus petite chez les personnes ayant déjà fait au moins une tentative de suicide. Pour autant, à ce stade, les chercheurs ne peuvent affirmer qu’il s’agit d’un lien de cause à effet. Les résultats de cette étude sont disponibles sur le site internet de la revue Biological psychiatry, à partir du 2 mai 2011.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Le comportement suicidaire des plus de 65 ans est associé à l’atrophie d’une petite zone cérébrale. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 3 mai 2011, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous