Troubles de la fertilité : un régulateur situé dans le cerveau
Résumé
L’infertilité touche plusieurs millions de couples dans le monde ; en Europe, les experts prédisent qu’elle doublera ces dix prochaines années. Un nouvel acteur dans le contrôle de la fertilité vient d’être identifié, sa défaillance provoquant immanquablement un retard pubertaire ou une hypofertilité chez l’animal. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés Vincent Prévot chercheur à l’Inserm et ses collaborateurs de l’Unité 837 « Centre de recherche Jean Pierre Aubert(Inserm / Université Lille 2 Droit et Santé) ». En effet, il s’avère qu’une hormone, la prostanglandine E2, libérée par les cellules gliales1 dans l’environnement des neurones est indispensable pour déclencher toute la cascade conduisant à l’activation des fonctions de reproduction. Ces travaux publiés le 5 septembre 2011 dans le journal PNAS sont peut-être un premier pas dans le traitement des troubles de la fertilité d'origine centrale (aménorrhée d'origine hypothalamique, retard pubertaire, puberté précoce).
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Troubles de la fertilité : un régulateur situé dans le cerveau. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 61 septembre 2011, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous