Le statut socioéconomique: un déterminant de la dépression persistante
Résumé
Maria Melchior, chargée de recherche à l'Inserm et ses collaborateurs de l'Unité Inserm 1018 "Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations", apportent de nouveaux résultats sur le lien existant entre le statut socioéconomique et la dépression. L'étude du profil de 12650 agents de la cohorte GAZEL suivis pendant 13 ans, indique que la dépression persistante suivrait un gradient socioéconomique. Par rapport aux personnes qui occupent un emploi de cadre, celles qui travaillent comme ouvrier ou employé, mais aussi celles qui travaillent dans une catégorie socioprofessionnelle intermédiaire, ont un risque 2 à 4 fois plus élevé de développer une dépression de type persistant. Les chercheurs suggèrent que les efforts de prévention pour réduire le poids de la dépression, ne peuvent pas exclusivement être centrés sur des groupes à haut risque mais devraient répondre davantage aux besoins en santé mentale de l’ensemble de la population. Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Molecular Psychiatry, le 20 septembre 2011.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Le statut socioéconomique: un déterminant de la dépression persistante. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 20 septembre 2011, 3 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous