Le gardien de l'horloge biologique en cause dans le diabète
Résumé
Depuis quelques années, on sait que les troubles du sommeil augmentent le risque de devenir diabétique. Une équipe franco-britannique coordonnée par Philippe Froguel du laboratoire Génomique et maladies métaboliques (CNRS /Université Lille 2/Institut Pasteur de Lille, Fédération de recherche EGID)1 en collaboration avec l’équipe de Ralf Jockers (Institut Cochin, CNRS/Inserm/Université Paris Descartes, Paris),) vient d'établir la responsabilité d'un gène clé de la synchronisation du rythme biologique dans le diabète de type 2. Les chercheurs lillois et Parisiens ont montré que des mutations du gène du récepteur de la mélatonine, l’hormone de la nuit qui induit le sommeil, augmentent près de 7 fois le risque de développer un diabète. Publiés le 29 janvier 2012 dans Nature Genetics, ces travaux pourraient déboucher sur de nouveaux médicaments pour soigner ou prévenir cette maladie métabolique.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Le gardien de l'horloge biologique en cause dans le diabète. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 27 janvier, 2012, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous