L'IgD : une immunoglobuline un peu oubliée revient sur le devant de la scène.

Date
1999Auteur
Levan-Petit, I
Lelièvre, É
Barra, A
Lecron, JC
Voir/ Ouvrir
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Bien que de découverte ancienne, l’IgD reste une immunoglobine
dont la production et les propriétés sont encore mal
connues. L’IgD existe sous deux formes : une forme membranaire,
qui constitue un récepteur d’antigène sur les lymphocytes
B, et une forme sécrétée, présente à faible concentration
dans le sérum. Certaines particularités comme les
mécanismes qui aboutissent à sa synthèse ou encore la
nature de son récepteur la singularisent des autres immunoglobines.
Des données récentes sur les mécanismes moléculaires
de l’ontogénie B, la production d’Ig in vitro, le rôle de
l’IgD dans la réponse humorale et son implication possible
en pathologie humaine, en particulier dans le syndrome
d’hyper-IgD, suscitent un regain d’intérêt pour cette molécule. IgD was discovered more than 30 years ago in the serum obtain from a myeloma patient. Subsequently, the finding that it also exists as a membrane-bound immunoglobulin stimulated a large number of studies during the seventies. Then, the interest on IgD shrank, largely because of the lack of known function of secretory IgD. In the recent years, major development in the knowledge of the physiology of the B cell receptor, of which IgD is the major component, was followed by very significant advances on the role of secretory IgD in normal and diseased individuals. This paper, which is focused on human IgD but integrates mouse data when needed, reviews the present data on the structure, synthesis and functions of both membrane and secretory IgD, IgD receptors and the involvement of IgD in various diseases, especially the hyperIgD syndrome.
Pour citer ce document
Levan-Petit, I - Lelièvre, É - Barra, A - Lecron, JC, L'IgD : une immunoglobuline un peu oubliée revient sur le devant de la scène., Med Sci (Paris), 1999, Vol. 15, N° 5; p.655-62