Le cerveau des parfumeurs se modifie en fonction de leur expérience
Résumé
Les aires cérébrales associées à l’olfaction sont plus développées chez les parfumeurs professionnels que chez le « commun des mortels ». En outre, plus ces experts ont une longue carrière derrière eux, plus grande est la quantité de matière grise dans leurs aires olfactives. Ce nouvel exemple de l’étonnante plasticité cérébrale dont est doté l’être humain vient d’être révélé par des chercheurs du CNRS et d l’Inserm de l’équipe Codage et mémoire olfactive du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1/Université Jean Monnet Saint-Etienne). Ces résultats, obtenus grâce à des IRM anatomiques réalisées sur des parfumeurs professionnels, des étudiants en parfumerie et des sujets témoins montrent que l’entraînement permet d’inverser la diminution du volume de matière grise des aires olfactives liée à l’âge et observée dans la population général . Ces travaux ont été publiés dans la revue NeuroImage du 12 décembre 2012.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Le cerveau des parfumeurs se modifie en fonction de leur expérience. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 14 décembre, 2012, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous