Environnement de travail de faible luminosité : remettre à l'heure son horloge biologique, c'est possible !
Résumé
Des chercheurs de l'Inserm dirigés par Claude Gronfier (Unité Inserm 846 "Institut cellule souche et cerveau") ont mené pour la première fois une étude, dans des conditions réelles, sur l'horloge biologique des membres de la station scientifique polaire internationale Concordia. Les chercheurs ont montré qu’une lumière artificielle particulière est capable d'assurer la bonne synchronisation de leurs rythmes biologiques malgré l’absence de lumière solaire. Un résultat qui prend tout son sens quand on sait que le dérèglement de cette horloge biologique entraîne des troubles du sommeil, de la vigilance, des problèmes cardiovasculaires et même la dépression. Ces résultats publiés dans Plos-One, pourraient être transformés rapidement en applications pratiques dans des environnements de travail de luminosité faible à modérée (stations scientifiques polaires, centrales thermiques et nucléaires, centres spatiaux, bureaux aveugles, etc.). Ils pourraient favoriser l'élaboration de stratégies lumineuses destinées à maintenir la santé, la productivité, et la sécurité des personnels.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Environnement de travail de faible luminosité : remettre à l'heure son horloge biologique, c'est possible !. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 29 juillet, 2014, 3 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous