Pour une bonne compréhension et un bon usage du terme « organoïdes »

Date
2023Auteur
Chneiweiss, Hervé
Dubart-Kupperschmitt, Anne
Duclos-Vallée, Jean-Charles
Clément, Bruno
Flacher, Vincent
Galzi, Jean-Luc
Gidrol, Xavier
Goureau, Olivier
Guasch, Géraldine
Haiech, Jacques
Lemaitre, Christine
Mahé, Maxime M.
Martin, Sophie
Poulain, Laurent
Sebastiani, Corinne
Vergnolle, Nathalie
Yates, Frank
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Depuis une dizaine d’années, des progrès considérables ont été réalisés concernant les conditions qui permettent à des cellules de s’auto-organiser dans l’espace comme elles le font lors des phases précoces du développement embryonnaire ou dans certains tissus adultes. On nomme ainsi « organoïdes » des structures en trois dimensions complexes, organisées et intégrant plusieurs types cellulaires, qui peuvent reproduire
in vitro
certaines fonctions d’un organe. Toutefois, ces organoïdes ne peuvent actuellement reproduire à l’identique une architecture anatomique et fonctionnelle complète. Bien qu’utilisé pour des raisons de simplification pour la communication, en particulier dans la presse généraliste, il est donc abusif d’utiliser le terme « mini-organes » pour décrire ces structures.
Pour citer ce document
Chneiweiss, Hervé ; Dubart-Kupperschmitt, Anne ; Duclos-Vallée, Jean-Charles ; Clément, Bruno ; Flacher, Vincent ; Galzi, Jean-Luc ; Gidrol, Xavier ; Goureau, Olivier ; Guasch, Géraldine ; Haiech, Jacques ; Lemaitre, Christine ; Mahé, Maxime M. ; Martin, Sophie ; Poulain, Laurent ; Sebastiani, Corinne ; Vergnolle, Nathalie ; Yates, Frank ; Pour une bonne compréhension et un bon usage du terme « organoïdes », Med Sci (Paris), Vol. 39, N° 11 ; p. 876-878 ; DOI : 10.1051/medsci/2023155