Du gène à la maladie : la mort neuronale dans la maladie de Huntington

Date
2000Auteur
Brouillet, E
Peschanski, M
Hantraye, P
Voir/ Ouvrir
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
La maladie de Huntington,
maladie neurodégénérative
d’origine génétique, est depuis
25 ans au coeur des recherches
neurobiologiques sur les
mécanismes de la mort
neuronale. Toutes ces recherches
reposent sur des interactions
soutenues entre biologistes
cellulaires et moléculaires,
physiologistes et pharmacologues
spécialistes des modèles animaux
et chercheurs cliniciens, et les
retombées en ont été, à chaque
étape, déterminantes. La maladie
de Huntington n’est pas encore
vaincue mais les pistes
thérapeutiques ouvertes par la
définition de systèmes cellulaires
impliqués dans la mort
neuronale, validées par les
expériences de thérapeutique expérimentale chez des modèles
animaux, sont aujourd’hui
empruntées par les équipes de
recherche clinique en Europe et
aux États-Unis. Huntington disease is an autosomal dominant disease with complete penetrance that affects clinically young adults. It comprises various clinical features including psychiatric disorders, motor disturbances (chorea, bradykinesia, dystonia) and cognitive impairment. Within less than twenty years, the patient evolves toward total dementia and dies from intercurrent affections. Over the past twenty-five years, Huntington disease has been at the center of a major basic and clinical research effort that has led to several subsequent hypotheses of neuronal death. This endeavor has been based upon the constitution of wide interactions between cell and molecular biologists, physiologists and pharmacologists specialized in animal experimental models, and clinical researchers. This interactive scientific effort has led to the opening of therapeutic trials that are currently under examination in various centers in Europe and North America.
Pour citer ce document
Brouillet, E ; Peschanski, M ; Hantraye, P, Du gène à la maladie : la mort neuronale dans la maladie de Huntington, Med Sci (Paris), 2000, Vol. 16, N° 1; p.57-63