La biologie de l'implantation.
Résumé
Les mécanismes moléculaires
qui contrôlent l’implantation
utérine restent inconnus malgré
l’existence de nombreuses
mutations nulles chez la souris.
L’idée émergente est que
plusieurs systèmes indépendants
sont probablement impliqués.
Cette notion est peut-être à
rapprocher du fait que des
stratégies anatomiques très
différentes sont utilisées dans
diverses espèces de mammifères.
Il est possible que ces divers
modes d’implantation soient tous
aussi efficaces et qu’il n’y ait
donc pas eu de force de sélection
pour garder un système unique ni
au plan cellulaire, ni au plan
moléculaire. Despite the availability of many null mutations in the mouse, the molecular mechanisms underlying embryonic implantation remain poorly understood. Although carbohydrates are clearly involved at the initial stage of implantation (apposition) and integrins participate in later stages (attachment and penetration), the prevaling idea is that several independent parallel systems operate at all times. That remarkably different cellular strategies of implantation are used among different mammalian species might account for the existence and maintenance of redundant molecular mechanisms. In any case, conclusions drawn from the study of implantation in the mouse will have to be carefully examined before extrapolating to other species. [References: 33]
Pour citer ce document
Aghion, J ; Poirier, F, La biologie de l'implantation., Med Sci (Paris), 2000, Vol. 16, N° 3; p.324-8