Pathogénie de la maladie de Berger : implication des immunoglobulines A et de leurs récepteurs

Date
2003-12Auteur
Monteiro, Renato C.
Leroy, Valérie
Launay, Pierre
Cruz Moura, Ivan
Arcos-Fajardo, Michelle
Benhamou, Marc
Haddad, Élie
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
La néphropathie à immunoglobulines A (IgA) ou maladie de Berger est la plus fréquente des glomérulonéphrites primitives et une des premières causes d’insuffisance rénale terminale. Elle se caractérise par des dépôts mésangiaux de complexes d’IgA1 polymériques. Alors que l’épidémiologie et l’évolution clinique sont bien établies, les causes et mécanismes de cette affection restent inconnus. Les études biochimiques et moléculaires chez les patients ont montré une augmentation des concentrations sériques d’IgA polymériques et anormalement glycosylées. Ces modifications quantitatives et structurales des IgA jouent un rôle clé dans la genèse de la maladie en induisant des anomalies fonctionnelles des différents récepteurs des IgA : le RFca (CD89) exprimé par les cellules sanguines circulantes et le récepteur de la transferrine (CD71) présent sur les cellules mésangiales. Les IgA anormales induisent la libération de CD89 soluble qui participe à la formation des complexes circulants contenant des IgA. Ces complexes se déposent secondairement dans le mésangium probablement par la fixation à un second récepteur, le CD71, surexprimé sur les cellules mésangiales des patients.
Pour citer ce document
Monteiro, Renato C. ; Leroy, Valérie ; Launay, Pierre ; Cruz Moura, Ivan ; Arcos-Fajardo, Michelle ; Benhamou, Marc ; Haddad, Élie ; Pathogénie de la maladie de Berger : implication des immunoglobulines A et de leurs récepteurs, Med Sci (Paris), 2003, Vol. 19, N° 12; p. 1233-1241 ; DOI : 10.1051/medsci/200319121233