Sémaphorines et cancers : État des lieux

Date
2005Auteur
Nasarre, Patrick
Constantin, Bruno
Drabkin, Harry A.
Roche, Joëlle
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Les sémaphorines jouent un rôle central dans le guidage axonal, la régénération axonale chez l’adulte et le développement de certains tissus. De plus, la découverte de leur implication dans l’angiogenèse et la réponse immunitaire indique une fonction beaucoup plus large de ces protéines. En 1996, trois études concomitantes ont permis de cloner les gènes codant pour deux de ces protéines, SEMA3B et SEMA3F, dans la région 3p21.3 qui subit de fréquentes pertes d’hétérozygotie dans les cancers du sein et du poumon. L’hypothèse avait alors été émise selon laquelle ces gènes pouvaient être des suppresseurs de tumeurs. Les études ultérieures ont confirmé ce rôle. À l’inverse, d’autres sémaphorines stimuleraient la croissance tumorale. Cet article fait le point sur les dernières connaissances acquises concernant le rôle des sémaphorines dans les cancers. Il souligne en particulier les propriétés anti-migratoires et antiangiogéniques de ces molécules, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans l’inhibition de la formation de métastases. Semaphorins, first described as axon guidance molecules, play an essential role in neural development, angiogenesis and immunological response. In 1996, two semaphorin genes, SEMA3B and SEMA3F, were isolated from chromosomal region 3p21.3 believed to contain a tumor suppressor gene based on frequent loss of heterozygosity in lung and breast cancer. Since these first studies, several semaphorins have been involved in tumor progression. Some semaphorins have been proposed to have pro-tumoral properties, whereas others have been shown to have tumor suppressive activity. This review summarizes the most recent data implicating semaphorins in cancers.
Pour citer ce document
Nasarre, Patrick ; Constantin, Bruno ; Drabkin, Harry A. ; Roche, Joëlle ; Sémaphorines et cancers : État des lieux, Med Sci (Paris), 2005, Vol. 21, N° 6-7; p. 641-647 ; DOI : 10.1051/medsci/2005216-7641