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Rêve et schizophrénie : Un même support neurobiologique ?

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Date
2006
Auteur
Gottesmann, Claude
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MS_2006_2_201.pdf (116.1Ko)
MS_2006_2_201.html (49.51Ko)
Metadata
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Résumé
L’activité mentale de l’éveil est tributaire de processus centraux à la fois antagonistes et complémentaires. En effet, au niveau cortical, agissent conjointement des neuromédiateurs activateurs - acétylcholine et glutamate - et d’autres essentiellement inhibiteurs tels que GABA, noradrénaline et sérotonine. Pendant le sommeil paradoxal, les taux des deux derniers chutent drastiquement, ce qui pourrait entraîner, directement ou indirectement, la désorganisation des structures corticales et sous corticales, les anomalies de l’excitabilité centrale, ainsi que la baisse du flux sanguin dans le cortex préfrontal dorsolatéral. Ces dysfonctionnements s’observent à la fois chez le schizophrène et pendant le sommeil paradoxal chez le sujet normal. De plus, la baisse de la dopamine dans le cortex préfrontal en sommeil paradoxal, mise en évidence par l’expérimentation animale, permet à présent d’établir un lien de cause à effet entre ce déficit dopaminergique et l’altération du jugement critique rencontrée tant dans le rêve que dans la schizophrénie. Dans le noyau accumbens, l’augmentation de dopamine et la diminution concomitante du glutamate expliqueraient l’activité hallucinatoire et délirante du rêve et de la schizophrénie. Sommeil paradoxal et schizophrénie partageant les mêmes caractéristiques psychologiques, électrophysiologiques, circulatoires, pharmacologiques et neurochimiques, cette phase de sommeil pourrait constituer un bon modèle neurobiologique de cette maladie mentale.
 
Normal waking mentation is the outcome of the combined action of both electrophysiological and neurochemical antagonistic and complementary activating and inhibitory influences occurring mainly in the cerebral cortex. The chemical ones are supported principally by acetylcholine, and noradrenaline and serotonin, respectively. During rapid eye movement (REM) sleep, the monoaminergic silence - except dopaminergic ongoing activity - disrupts this equilibrium and seemsto be responsible for disturbances of mental activity characteristic of dreaming. This imbalance could cause disconnectivity of cortical areas, failure of latent inhibition and possibly the concomitant prefrontal dorsolateral deactivation. Moreover, the decrease of prefrontal dopaminergic functioning could explain the loss of reflectiveness in this sleep stage. All these phenomena are also encountered in schizophrenia. The psychotic-like mentation of dreaming (hallucinations, delusions, bizarre thought processes) could result from the disinhibition of dopamine influence in the nucleus accumbens by the noradrenergic and serotonergic local silence and/or the lifting of glutamate influence from the prefrontal cortex and hippocampus. We hypothesize that, during REM sleep, the increase of dopamine and the decrease of glutamate release observed in nucleus accumbens reach the threshold values at which psychotic disturbances arise during wakefulness. Whatever the precise mechanism, it seems that the functional state of the prefrontal cortex and nucleus accumbens is the same during dreaming sleep stage and in schizophrenia. The convergent psychological, electrophysiological, tomographic, pharmacological and neurochemical criteria of REM sleep and schizophrenia suggest that this sleep stage could become a good neurobiological model of this psychiatric disease.
 
Pour citer ce document
Gottesmann, Claude ; Rêve et schizophrénie : Un même support neurobiologique ?, Med Sci (Paris), 2006, Vol. 22, N° 2; p. 201-205 ; DOI : 10.1051/medsci/2006222201
URI
http://hdl.handle.net/10608/5712
Collections
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