Utilisation des lymphocytes T régulateurs en thérapies cellulaires dans les maladies auto-immunes†

Date
2012Auteur
Boursier, Guilaine
Siri, Aurélie
de Boysson, Hubert
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Les lymphocytes T régulateurs (Treg) ont un rôle fondamental dans le maintien de la tolérance immunitaire. Des déficits qualitatifs ou quantitatifs de ces cellules ont été mis en évidence dans les maladies auto-immunes. La thérapie cellulaire par administration de Treg pourrait avoir un effet à long terme. Elle semble donc être une approche séduisante et innovante, ce d’autant que les traitements usuels des maladies auto-immunes sont souvent non curatifs, et doivent être administrés de façon répétée. Des résultats encourageants ont montré que le transfert de Treg naturels (nTreg) CD4+CD25+Foxp3+ ou de certains Treg induits (iTreg) in vitro permettait de ralentir l’évolution de ces pathologies dans des modèles murins. L’objectif de cette revue est de faire un état des lieux sur ces nouvelles thérapies et d’en discuter le potentiel thérapeutique et leurs limites. Self tolerance is dependent on regulatory T cells (Treg) which suppress effector T cells, avoiding autoimmunity. Functional and quantitative deficits of Treg have been reported in autoimmune diseases. A new therapeutic approach consisting in Treg adoptive transfer has proved to be efficient and safe in murine models. Two populations seem to be available for a clinical application: CD4+CD25+Foxp3+ natural Treg derived from the thymus and induced regulatory T cells. First clinical trials have been applied to patients with autoimmune diseases. Classical treatments of autoimmune diseases are usually non-curative and require long-term administration. Treg cellular therapy may have a long-term effect and offers an alternative attractive approach.
Pour citer ce document
Boursier, Guilaine ; Siri, Aurélie ; de Boysson, Hubert ; Utilisation des lymphocytes T régulateurs en thérapies cellulaires dans les maladies auto-immunes† , Med Sci (Paris), 2012, Vol. 28, N° 8-9 ; p. 757-763 ; DOI : 10.1051/medsci/2012288018