L’effet Warburg : De la théorie du cancer aux applications thérapeutiques en cancérologie

Date
2013Auteur
Razungles, Julie
Cavaillès, Vincent
Jalaguier, Stéphan
Teyssier, Catherine
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Le métabolisme des cellules cancéreuses décrit par Otto Warburg dans les années 1930 est devenu une marque spécifique associée au cancer, appelée « effet Warburg ». Les cellules cancéreuses puisent leur énergie essentiellement à partir du glucose, à travers la glycolyse, afin de répondre à leurs besoins en énergie, mais également à leur besoin en biomasse nécessaire à leur division accrue. Dans cette revue, nous décrivons les mécanismes responsables de l’effet Warburg au niveau moléculaire et cellulaire, ainsi que l’implication de voies de signalisation et de différents facteurs de transcription. Cause ou conséquence de la cancérogenèse, l’effet Warburg constitue une nouvelle cible thérapeutique prometteuse dans la lutte contre le cancer. Cancer cell metabolism described by Otto Warburg in the thirties became a cancer specific hallmark, also called “Warburg effect”. Cancer cells use essentially glucose as fuel, through glycolysis, in order to meet their energy and biomass needs to insure their cell proliferation. Recent advances describe Warburg effect regulation by oncogenes and tumor suppressor genes. Moreover, mutations in some glycolysis enzymes are found in various cancers, highlighting the role of cell metabolism in cancer. In this review, we describe the mechanisms responsible for the Warburg effect at the molecular and cellular level, the role of cell signalling along with the implication of different transcription factors. As a cause or a consequence of tumorigenesis, the Warburg effect is now considered as a promising therapeutic target in the fight against cancer.
Pour citer ce document
Razungles, Julie ; Cavaillès, Vincent ; Jalaguier, Stéphan ; Teyssier, Catherine ; L’effet Warburg : De la théorie du cancer aux applications thérapeutiques en cancérologie, Med Sci (Paris), 2013, Vol. 29, N° 11 ; p. 1026-1033 ; DOI : 10.1051/medsci/20132911020