Rôle du suppresseur de tumeurs p53 dans le contrôle du métabolisme

Date
2013Auteur
Lacroix, Matthieu
Linares, Laetitia Karine
Le Cam, Laurent
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Le suppresseur de tumeurs p53 est un médiateur essentiel des voies de réponse cellulaire à des stress de nature très variée qui est inactivé dans la majorité des tumeurs. Au-delà de ses fonctions connues dans le contrôle de la prolifération, de la sénescence ou de la mort cellulaire, des résultats récents de différents laboratoires indiquent que p53 joue de multiples rôles dans le contrôle du métabolisme énergétique, et qu’il est lui même régulé par de nombreux changements métaboliques. Il est vraisemblable que ces actions de p53, encore mal connues, jouent un rôle important, à la fois pour les fonctions de suppresseur de tumeurs de cette protéine, mais également dans l’homéostasie tissulaire, ainsi qu’au cours du vieillissement. The p53 tumor suppressor is an essential downstream effector of various cellular stress response pathways that is functionally inactivated in most, if not all, tumors. Since its discovery more than 30 years ago, its role in the control of cell proliferation, senescence and cell survival has been widely described. However, growing evidences from several laboratories indicate that p53 has important transcriptional and non-transcriptional functions in the control of metabolism, including the regulation of glycolysis, glutaminolysis or mitochondrial respiration. Originally identified using in vitro cellular models, this previously underestimated role of p53 has been confirmed in vivo in various genetically engineered mouse models. These recent data suggest that p53 functions in various metabolic pathways significantly contribute to its role in adult tissue homeostasis, aging as well as tumor suppression.
Pour citer ce document
Lacroix, Matthieu ; Linares, Laetitia Karine ; Le Cam, Laurent ; Rôle du suppresseur de tumeurs p53 dans le contrôle du métabolisme, Med Sci (Paris), 2013, Vol. 29, N° 12 ; p. 1125-1130 ; DOI : 10.1051/medsci/20132912016