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dc.contributor.authorSonnenschein, Carlos-
dc.contributor.authorSoto, Ana M.-
dc.date.accessioned2018-04-24T12:59:19Z
dc.date.available2018-04-24T12:59:19Z
dc.date.issued2014
dc.identifier.citationSonnenschein, Carlos ; Soto, Ana M. ; Le cancer et ses gènes insaisissables, Med Sci (Paris), 2014, Vol. 30, N° 6-7 ; p. 688-692 ; DOI : 10.1051/medsci/20143006022
dc.identifier.issn1958-5381
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/8430
dc.description.abstractPendant près d’un siècle, la théorie des mutations somatiques (somatic mutation theory) a été la théorie dominante utilisée pour expliquer la cancérogenèse. Selon cette théorie, l’accumulation des mutations dans le génome d’une cellule normale unique est responsable des transformations d’une telle cellule en un néoplasme. Il y est implicitement sous-entendu que l’état par défaut des cellules des métazoaires est la quiescence, et que le cancer est une maladie génétique et moléculaire de la cellule.À partir des leçons que nous avons tirées de nos propres recherches sur le contrôle de la prolifération cellulaire, nous avons adopté en 1999 une perspective organiciste, et proposé une théorie concurrente, celle du champ d’organisation tissulaire (tissue organization field theory). En opposition à la théorie des mutations somatiques, la théorie du champ d’organisation tissulaire défend les notions selon lesquelles (1) le cancer est une maladie des tissus, où les cancérigènes (directement) et les mutations dans la lignée germinale (indirectement) peuvent altérer les interactions normales entre le stroma et l’épithélium adjacent, (2) l’état par défaut de toutes les cellules est la prolifération et la motilité, prémisse compatible avec la théorie de l’évolution. Les arguments théoriques et les résultats expérimentaux sont présentés afin de comparer la manière dont les deux théories proposent des principes organisationnels capables d’expliquer objectivement la cancérogenèse.fr
dc.description.abstractFor almost a century, the somatic mutation theory (SMT) has been the prevalent theory to explain carcinogenesis. The SMT posits that the accumulation of mutations in the genome of a single normal cell is responsible for the transformation of such cell into a neoplasm. Implicitly, this theory claims that the default state of cells in metazoan is quiescence and that cancer is a cell-based, genetic and molecular disease. From lessons learned while performing our own research on control of cell proliferation and while adopting an organicist perspective, in 1999, we proposed a competing theory, the tissue organization field theory (TOFT). In contraposition to the SMT, (1) the TOFT posits that cancer is a tissue-based disease whereby carcinogens (directly) and mutations in the germ-line (indirectly) may alter normal interactions between the stroma and their adjacent epithelium. And (2) the TOFT explicitly acknowledges that the default state of all cells is proliferation and motility, a premise that is relevant to and compatible with evolutionary theory. Theoretical arguments and experimental evidence are presented to compare the merits of the original SMT and its variants and those of the TOFT in organizing principles, construct objectivity, and ultimately explain carcinogenesis.en
dc.language.isofr
dc.publisherÉditions EDK, Groupe EDP Sciences
dc.relation.ispartofForum
dc.rightsArticle en libre accèsfr
dc.rightsMédecine/Sciences - Inserm - SRMSfr
dc.sourceM/S. Médecine sciences [ISSN papier : 0767-0974 ; ISSN numérique : 1958-5381], 2014, Vol. 30, N° 6-7; p. 688-692
dc.subject.meshAdultefr
dc.subject.meshAnimauxfr
dc.subject.meshRecherche biomédicalefr
dc.subject.meshtendancesfr
dc.subject.meshCarcinogenèsefr
dc.subject.meshgénétiquefr
dc.subject.meshGènes tumorauxfr
dc.subject.meshHistoire du 19ème sièclefr
dc.subject.meshHistoire du 20ème sièclefr
dc.subject.meshHumainsfr
dc.subject.meshTumeursfr
dc.subject.meshclassificationfr
dc.subject.meshhistoirefr
dc.subject.meshOncogènesfr
dc.subject.meshphysiologiefr
dc.titleLe cancer et ses gènes insaisissablesfr
dc.title.alternativeCancer and the elusive cancer genesen
dc.typeArticle
dc.contributor.affiliationDepartment of anatomy and cellular biology, Tufts University School of Medicine, Boston, États-Unis
dc.contributor.affiliationchaire Blaise Pascal 2013-2014, Centre Cavaillès, ENS, Paris, France
dc.identifier.doi10.1051/medsci/20143006022
dc.identifier.pmid25014463


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