Un Nobel pour la réparation de l’ADN : Prix Nobel de Chimie 2015 : Thomas Lindahl, Paul Modrich et Aziz Sankar :
Résumé
Le Prix Nobel de Chimie récompense cette année trois chercheurs qui ont découvert des mécanismes majeurs par lesquels les cellules réparent en permanence les altérations apparues dans leur ADN. Ces travaux remontent aux années 1970 et 1980, et ont donné naissance à tout un domaine de recherches très actif et comportant de nombreuses applications, notamment en cancérologie. Pourtant, à l’origine, dans les années 1960, l’ADN était considéré comme une molécule stable et robuste, et l’on n’imaginait pas que la survie des organismes supposait tout un ensemble de processus de surveillance et de réparation pour assurer son intégrité. Les trois chercheurs distingués par ce prix Nobel, Thomas Lindahl, Paul Modrich et Aziz Sankar, sont arrivés à ce thème par des itinéraires très différents et ont chacun apporté des contributions fondamentales. La réparation de l’ADN constitue aujourd’hui un domaine de recherche en soi, et il n’est pas question ici d’en faire une présentation, même résumée : cela demanderait tout un volume. Je me limiterai donc à quelques indications sur chacun des lauréats et sur leur thème principal. This year’s Nobel Prize for chemistry recognizes the seminal contributions of three researchers who discovered the existence and the basic mechanisms of DNA repair: base excision repair, mismatch repair, and nucleotide excision repair. They have since been joined by many scientists elucidating diverse aspects of these complex mechanisms that now constitute a thriving research field with many applications, notably for understanding oncogenesis and devising more effective therapies.
Pour citer ce document
Jordan, Bertrand ; Un Nobel pour la réparation de l’ADN : Prix Nobel de Chimie 2015 : Thomas Lindahl, Paul Modrich et Aziz Sankar : , Med Sci (Paris), 2016, Vol. 32, N° 1 ; p. 117-119 ; DOI : 10.1051/medsci/20163201019