Les limites des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire et la gestion de leur toxicité

Date
2019Auteur
Kostine, Marie
Marabelle, Aurélien
Schaeverbeke, Thierry
Kfoury, Maria
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
L’immunothérapie représente désormais un des piliers de la prise en charge du
cancer, notamment avec l’arrivée des inhibiteurs de points de contrôle
(checkpoint) immunitaire (ICI, immune checkpoint
inhibitors). Ces anticorps thérapeutiques ciblent ces co-signaux
inhibiteurs entre cellules tumorales ou cellules présentatrices d’antigènes et
lymphocytes T, activant ou réactivant ainsi une immunité cellulaire T
anti-tumorale. Mais la survenue d’une toxicité immunologique, qui peut concerner
tous les organes, représente le facteur limitant dans le développement clinique
de ces anticorps. La gestion de cette toxicité nécessite une collaboration
étroite entre oncologues et spécialistes d’organe, et repose sur l’utilisation
de corticoïdes et/ou d’autres immunosuppresseurs, avec l’objectif de contrôler
la dysimmunité induite sans perdre l’efficacité anti-tumorale. Immunotherapeutic strategies, notably immune checkpoint inhibitors, have become a standard of care for the treatment of advanced cancers, with a growing spectrum of activity. These monoclonal antibodies target the co-inhibitory signals between tumor cells or antigen-presenting cells and T cells, thereby enhancing antitumour T cell activity. However, the occurrence of immune-related adverse events, that can affect all organ-system, represents a major limiting factor to the clinical development of these antibodies. Management of such toxicity requires a close collaboration between oncologists and organ-specialists, by using glucocorticoids and/or other immunosuppressive therapies, with the common objective not alter anti-tumor response.
Pour citer ce document
Kostine, Marie ; Marabelle, Aurélien ; Schaeverbeke, Thierry ; Kfoury, Maria ; Les limites des inhibiteurs de points de contrôle
immunitaire et la gestion de leur toxicité, Med Sci (Paris), Vol. 35, N° 12 ; p. 949-956 ; DOI : 10.1051/medsci/2019191