Santé gynécologique : La fin des tabous ?

Nous disposons aujourd’hui de connaissances fournies sur la reproduction. Grâce à elles, les femmes ont accès à un large éventail de traitements et de technologies qui leur permettent d’avoir des enfants, même quand elles rencontrent des problèmes de fertilité ou présentent une grossesse à risque. À l’inverse, les troubles rencontrés par les femmes sans lien direct avec l’enfantement sont largement méconnus, voire ignorés, surtout quand ils concernent les douleurs gynécologiques ou la santé mentale. Ainsi, nous savons bien peu de choses sur les mécanismes du syndrome prémenstruel, du syndrome des ovaires polykystiques ou même de l’endométriose, pourtant largement répandus, et restons démunis pour apporter du soulagement à celles qui en souffrent : ils sont perçus comme problèmes mineurs et négligeables. Comment la recherche progresse-t-elle sur ces sujets ? Que dit cette situation en matière d’inégalités de genre pour la recherche, le diagnostic, le développement de traitements et l’accès aux soins ? [Dossier Grand Angle].

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