JavaScript is disabled for your browser. Some features of this site may not work without it.
  • Nos collections

    • Rapports d'expertise collectiveLes Cahiers du Comité pour l'histoire de l'InsermArchives et patrimoine numériqueRevue médecine/sciencesInserm magazineLes Dossiers Sciences et société
  • Parcourir

    • Tout iPubliCommunautés & CollectionsPar date de publicationAuteursTitresSujetsCette collectionPar date de publicationAuteursTitresSujets
  • Mon compte

    • Ouvrir une session
  • Rapport d'activité

    • Publications les plus consultéesStatistiques par paysAuteurs les plus consultés
  • Lexique iPubli

  Accueil iPubli 
  •   Accueil iPubli
  • Revue médecine/sciences
  • médecine/sciences 2000
  • MS 2000 num. 04
  • Voir le document
  •   Accueil iPubli
  • Revue médecine/sciences
  • médecine/sciences 2000
  • MS 2000 num. 04
  • Voir le document
Ecoutez
Lexique de ce document Lexique de ce document
TermeDéfinition

En savoir plus

  • Bref historique
  • Site de l'éditeur EDP Sciences

De la cytogénétique à la cytogénomique oncologique.

Thumbnail
Date
2000
Auteur
Bernheim, A
Vagner-Capodano, AM
J, Couturier
Groupe Français de Cytogénétique Oncologique
Voir/Ouvrir
MS_2000_4_528.pdf (325.7Ko)
Metadata
Afficher la notice complète
Résumé
La pertinence de l’hypothèse de Boveri selon laquelle le cancer serait une maladie génétique, ou plutôt génomique, de la cellule, a été amplement démontrée par la cytogénétique des cellules malignes au cours de ces trente dernières années. La grande majorité des tumeurs présentent, en effet, des anomalies génomiques acquises et monoclonales. Le premier type est la formation de gènes de fusion dont l’exemple classique est celui de la fusion FLI1-EWS consécutive à la translocation t(11;22)(q24;q12) de la tumeur d’Ewing. Le second type est la perte d’information génétique, que ce soit par délétion, translocation déséquilibrée, ou tout autre mécanisme entraînant une perte d’hétérozygotie ou de fonction. Fréquentes, ces pertes impliquent en général des gènes suppresseurs de tumeurs. Le troisième type, très commun également, est le gain de matériel génétique, allant de simples sur-représentations de segments chromosomiques, de signification moléculaire encore mal connue, à des amplifications, dont certaines ont une valeur pronostique péjorative. Ces amplifications touchent de nombreux oncogènes, qui semblent en général non altérés, et dont l’expression serait ainsi augmentée par effet de dose. Ces anomalies chromosomiques peuvent être utilisées pour le diagnostic, en raison de la spécificité de certaines d’entre elles pour un type de tumeur donné, mais aussi, dans un nombre encore limité de types tumoraux, pour l’évaluation de leur pronostic. Souvent nombreuses et complexes, les altérations du génome dans les tumeurs solides doivent continuer à faire l’objet d’un inventaire le plus exhaustif possible, essentiel pour notre compréhension des maladies cancéreuses et de leur prise en charge thérapeutique.
 
Cytogenetics of malignancy developed over the last thirty years have clearly demonstrated that cancers are an acquired genetic, in fact genomic, disease of the cell, thus validating the old Boveri hypothesis. Nearly all tumors clearly show genomic abnormalities with a monoclonal expansion in most cases. Formation of fusion genes is the first type, the prototype being the FLI1-EWS fusion due to the t(11;22)(q24;q12) translocation from Ewing sarcoma. These are most often observed in sarcomas or in neuroectodermal tumors. The fusion gene can be amplified, for example the PAX3/FKHR fusion of t(2;13) (q35;q14) characteristic of alveolar rhabdomyosarcoma. The second type is loss of genetic information either following chromosomal rearrangements (deletions, unbalanced translocations) or other genetic events (mutation, loss of function) detected by a loss of heterozygosity. Tumor suppressor genes are generally involved in these frequent rearrangements. The third type of genomic event are gains of genetic material, ranging from moderate over-representation of a chromosomal segment to amplified sequences of oncogenes taking on the appearance of double minute or HSR during metaphases. Small gains are more difficult to study than amplified regions, and are less well known, but recent results clearly show that the dosage effect of oncogenes is also probably involved in their selection. The multistep process leading to malignancy is demonstrated by the presence of acquired multiple chromosomal abnormalities in solid tumors, and their increasing complexity during metastasis or relapse. Several of the genomic rearrangements are tumor-specific and can be used for diagnosis, and in some situations for prognosis. For example in neuroblastoma, one of the most frequent solid tumor of children, deletion of 1p36, amplification of MYCN and over-representation of 17q in tumor cells, are important prognostic factors. Cytogenomics of malignant cells ranges from chromosome banding morphology to DNA-DNA micro-arrays through FISH, CGH, DNA fibers, microdissection and careful determination of the phenotype of studied cells. This will allow individual genotyping of the malignant tumor which is a prerequisite to highly targeted and therefore specific treatments.
 
Pour citer ce document
Bernheim, A ; Vagner-Capodano, AM ; J, Couturier ; Groupe Français de Cytogénétique Oncologique, De la cytogénétique à la cytogénomique oncologique., Med Sci (Paris), 2000, Vol. 16, N° 4; p.528-39
URI
http://hdl.handle.net/10608/1686
Collections
  • MS 2000 num. 04
Recherche avancée

Nos collections

Rapports d'expertise collectiveLes Cahiers du Comité pour l'histoire de l'InsermArchives et patrimoine numériqueRevue médecine/sciencesInserm magazineLes Dossiers Sciences et société

Parcourir

Tout iPubliCommunautés & CollectionsPar date de publicationAuteursTitresSujetsCette collectionPar date de publicationAuteursTitresSujets

Mon compte

Ouvrir une session

Rapport d'activité

Publications les plus consultéesStatistiques par paysAuteurs les plus consultés
Lexique iPubli
 
Sites du DSO (département Science Ouverte) :
  • Insermbiblio
  • MeSH bilingue
  • HAL-Inserm
Nos partenaires :
  • Service des archives de l'Inserm
  • Délégation Régionale Inserm Auvergne Rhône Alpes
Contact | Mentions légales | A propos | Accessibilité (non conforme)
Institut national de la santé et de la recherche médicale - 101, rue de Tolbiac | 75654 Paris Cedex 13
 

 

 
Sites du DSO (département Science Ouverte) :
  • Insermbiblio
  • MeSH bilingue
  • HAL-Inserm
Nos partenaires :
  • Service des archives de l'Inserm
  • Délégation Régionale Inserm Auvergne Rhône Alpes
Contact | Mentions légales | A propos | Accessibilité (non conforme)
Institut national de la santé et de la recherche médicale - 101, rue de Tolbiac | 75654 Paris Cedex 13