Téléphone et sécurité routière
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Depuis les années 1970 en France, la sécurité routière fait l’objet d’une politique soutenue. La conduite d’un véhicule est une tâche complexe dont la performance dépend de nombreux facteurs individuels et environnementaux. Téléphoner pendant la conduite est une distraction susceptible d’augmenter le risque d’accidents. L’usage du téléphone tenu en main en conduisant est interdit en France depuis 2003. Le développement de nouveaux systèmes télématiques et en particulier de téléphonie, embarqués dans les véhicules justifie d’évaluer le risque réel associé à l’utilisation de ces nouveaux systèmes de communication.
Cette expertise collective demandée par le Délégation à la sécurité et à la circulation routières rassemble les connaissances visant à comprendre comment téléphoner agit sur les processus d’attention pendant la conduite. Elle propose une estimation du risque d’accident lié à cette distraction à partir des données nationales et internationales et ouvre la voie à différentes perspectives d’actions et de recherche pour éclairer la décision publique.
Dans cette expertise
Rapport complet, 269 p. :
"Inserm (dir.). Téléphone et sécurité routière. Rapport. Paris : Les éditions Inserm, 2011, XII-269 p. - (Expertise collective). - http://hdl.handle.net/10608/220"
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Présentation
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Groupe d'experts et auteurs
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Sommaire
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Avant-propos
- Analyse
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Chapitre 1. Facteurs humains et causalité des accidents de la route
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Chapitre 2. Processus psycho-cognitifs impliqués dans la conduite d’un véhicule routier
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Chapitre 3. Impact de l’usage du téléphone sur l’activité de conduite
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Chapitre 4. Prévalence de l’usage du téléphone au volant et accidents
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Chapitre 5. Approche épidémiologique du risque d’accident lié au téléphone au volant
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Chapitre 6. Perception du risque lié au téléphone au volant chez les conducteurs
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Chapitre 7. De la réglementation à la délibération : les réponses gouvernementales à l’usage du téléphone au volant
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Chapitre 8. Impact socio-économique de l’interdiction du téléphone au volant
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Synthèse
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Recommandations
- Communications
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Distraction, téléphone au volant, routines de conduite et cognition
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Vitesse de déplacement et autres facteurs d’accident routier
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Téléphone au volant : quels sont les biais ?
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Prévention du risque routier au travail : quelles propositions ?
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Usage du téléphone au volant : législation, recherche et perspectives en Grande-Bretagne
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Distraction du conducteur : définition, mécanismes, effets et facteurs modulateurs
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Point de vue : Laboratoire d’accidentologie et de biomécanique (LAB)
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Annexe
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[Notice bibliographique]
Groupe d'experts et auteurs
- Corinne BRUSQUE, Laboratoire ergonomie et sciences cognitives pour les transports (Lescot), Ifsttar, Bron
- Marie-Pierre BRUYAS, Laboratoire ergonomie et sciences cognitives pour les transports (Lescot), Ifsttar, Bron
- Colette FABRIGOULE, Imagerie moléculaire et fonctionnelle, UMR 5231, CNRS, Université Victor Segalen, Bordeaux 2
- Fabrice HAMELIN, Département économie et sociologie des transports (Dest), Ifsttar, Noisy le Grand
- Martine HOURS, Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance transport travail environnement (Umrestte), UMR 9405, Ifsttar-Université Lyon 1, Bron
- Emmanuel LAGARDE, Prévention et prise en charge des traumatismes, Inserm U 897, Université Victor Segalen, Bordeaux 2
- Jean-Louis MARTIN, Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance transport travail environnement (Umrestte), UMR 9405, Ifsttar-Université Lyon 1, Bron
- Dominique MIGNOT, économiste, Direction scientifique, Ifsttar, Bron
- Pierre VAN ELSLANDE, Laboratoire mécanismes accidents (MA), Ifsttar, Salon de Provence
- René AMALBERTI, Programme de recherche et d’innovation dans les transports terrestres (Predit) et Haute Autorité de Santé, Saint-Denis-la-Plaine
- François BELLAVANCE, Service de l’enseignement des méthodes quantitatives de gestion, HEC Montréal, Québec
- Jean-Pierre CAUZARD, Laboratoire de psychologie de la conduite (LPC), Ifsttar, Satory
- Jean-Marie DANJOU, Association française des opérateurs mobiles (Afom), Paris
- Thierry FASSENOT, Département prévention des risques professionnels, Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), Paris
- Claude GOT, Faculté de Médecine de Paris-Ouest, Université René Descartes, Paris
- Anne GUILLAUME, Laboratoire d’accidentologie et de biomécanique (Lab), GIE PSA Peugeot Citroën et Renault, Nanterre
- Marc HEDDEBAUT, Laboratoire électronique, ondes et signaux pour les transports (Leost), Ifsttar, Villeneuve-d’Ascq
- Bernard LAUMON, Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance transport travail environnement (Umrestte), UMR 9405, Ifsttar-Université Lyon 1, Bron
- Michael REGAN, Laboratoire ergonomie et sciences cognitives pour les transports (Lescot), Ifsttar, Bron
- Alan STEVENS, Transport Research Laboratory (TRL), Berkshire, Grande-Bretagne
- Fabienne BONNIN, chargée d’expertise, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Catherine CHENU, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Jeanne ÉTIEMBLE, directrice (jusqu’en août 2010), Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Cécile GOMIS, secrétaire, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Bernard LAUMON, directeur de recherche, Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance transport travail environnement (Umrestte), UMR 9405, Ifsttar-Université Lyon 1, Bron
- Marie-Christine LECOMTE, directrice, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Anne-Laure PELLIER, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Chantal RONDET-GRELLIER, documentaliste, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
- Jean-Pierre LAIGNEAU, Inserm