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Résistance aux antibiotiques chez Staphylococcus aureus : Les points-clés en 2010

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Date
2010
Auteur
Dumitrescu, Oana
Dauwalder, Olivier
Boisset, Sandrine
Reverdy, Marie-Élisabeth
Tristan, Anne
Vandenesch, François
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MS_2010_11_943.pdf (296.2Ko)
MS_2010_11_943.html (59.62Ko)
Metadata
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Résumé
Staphylococcus aureus a un fort pouvoir adaptatif et a développé différents mécanismes de résistance aux antistaphylococciques. Plus de 90 % des souches produisent une pénicillinase. L’oxacilline reste active contre ces souches, mais des staphylocoques hospitaliers, et plus récemment communautaires (présents hors de l’hôpital), ont développé une résistance croisée entre les pénicillines M (méticilline, oxacilline) et les autres β-lactamines par la production d’une protéine, la PLP2a, liant les pénicillines (PLP) et ayant une faible affinité pour ces composés. Le gène codant la PLP2a, mecA, est porté par un élément chromosomique qui contient également d’autres gènes de résistance aux métaux lourds et à d’autres antibiotiques, ceci expliquant le profil de multirésistance des SARM (S. aureus résistant à la méticilline) hospitaliers. En revanche, les SARM communautaires (SARM-C) ne sont résistants, outre à la méticilline, qu’à la kanamycine, à l’acide fusidique et aux tétracyclines. Ce profil est caractéristique du SARM-C européen ST80 qui possède les gènes codant pour un facteur de virulence particulier, la leucocidine de Panton Valentine1. Les glycopeptides vancomycine et teicoplanine sont des alternatives à l’oxacilline en cas de résistance ou d’intolérance. Cependant, des souches de sensibilité diminuée aux glycopeptides sont rapportées. Leur détection est difficile mais nécessaire, car l’augmentation progressive des concentrations minimales inhibitrices (CMI) de vancomycine pour des souches considérées jusqu’à présent comme sensibles semble corrélée à une mauvaise évolution sur le plan clinique.
 
Staphylococcus aureus has a strong adaptive capacity and thus acquired various types of resistance to antistaphylococcal agents. More than 90 % of isolates produce a penicillinase. Oxacillin remains active against these strains, but hospital associated staphylococci and more recently community acquired staphylococci have developed crossed resistance between methicillin (MRSA), oxacillin and other beta-lactams by production of a penicillin binding protein (PBP) with low affinity for betalactams, PBP2a. The gene encoding PBP2a, mecA is carried by a chromosomal element which also contains other resistance genes to heavy metals and other antibiotics thus explaining the multiresistant profile of hospital associated MRSA. By contrast, community acquired MRSA (CA-MRSA) are only resistant to kanamycin, fusidic acid and tetracycline, in addition to methicillin. This profile is specific of the European CA-MRSA ST80 clone which also encodes for a very particular virulence factor, the Panton-Valentine leukocidin. Glycopeptides, vancomycin and teicoplanin, are alternatives to oxacilline in case of resistance or intolerance. Strains with decreased susceptibility to glycopeptides have been reported. Their detection is difficult but necessary because vancomycin MIC creep seems linked to poor outcome in patients.
 
Pour citer ce document
Dumitrescu, Oana ; Dauwalder, Olivier ; Boisset, Sandrine ; Reverdy, Marie-Élisabeth ; Tristan, Anne ; Vandenesch, François ; Résistance aux antibiotiques chez Staphylococcus aureus : Les points-clés en 2010, Med Sci (Paris), 2010, Vol. 26, N° 11 ; p. 943-949 ; DOI : 10.1051/medsci/20102611943
URI
http://hdl.handle.net/10608/7405
Collections
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