Transplantations rétiniennes : résultats, perspectives et interrogations.

Date
1998Auteur
Sahel, JA
Mohand-Said, S
Léveillard, T
Fintz, AC
Dreyfus, H
Hicks, D
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Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
La transplantation de cellules rétiniennes, inconcevable il y
a peu d’années, apparaît aujourd’hui comme une perspective
thérapeutique dans des affections dégénératives de la
rétine encore incurables, comme les rétinopathies pigmentaires,
ou rarement accessibles à un traitement comme la
dégénérescence maculaire liée à l’âge. Plusieurs équipes
ont démontré la possibilité de transplanter des cellules rétiniennes
isolées (épithélium pigmentaire, cellules neurales
embryonnaires ou adultes) avec une survie et une différenciation
partielle du greffon. Les greffes d’épithélium pigmentaire
rétinien sont, en raison de phénomènes de rejet,
progressivement remplacées par des techniques d’autogreffe
(épithélium irien, translocation maculaire) en cours
d’évaluation préclinique et clinique. Les greffes de cellules
embryonnaires n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité
en clinique. Les greffes de cellules photoréceptrices
permettent, dans un modèle animal de dystrophie rétinienne
consécutive à une mutation affectant sélectivement
les bâtonnets, de ralentir considérablement la dégénérescence
secondaire des cônes, par un effet paracrine ouvrant
la voie à l’expérimentation clinique et à l’identification des
facteurs de survie de ces cellules.
Pour citer ce document
Sahel, JA ; Mohand-Said, S ; Léveillard, T ; Fintz, AC ; Dreyfus, H ; Hicks, D, Transplantations rétiniennes : résultats, perspectives et interrogations., Med Sci (Paris), 1998, Vol. 14, N° 12; p.1337-44